Publié par la Fondation Hariri du premier ministre, l’ouvrage, intitulé «Cana», porte en couverture une photo en noir et blanc des corps déchiquetés des victimes et retrace sur 80 pages les différentes phases du massacre.
En première page figure la photo d’une fillette au visage déchiqueté, avec pour seule légende «pour ne pas oublier».
Des textes, en arabe, français et anglais, rappellent le bilan de l’agression israélienne au Liban baptisée «Raisins de la colère», qui avait fait, du 11 au 26 avril 1996, 176 morts et 350 blessés, presque tous civils, et 500 millions de dollars de dégâts matériels.
Préfacé par M. Hariri, l’ouvrage est vendu à 25 dollars (environ 40.000 livres libanaises). Le produit de la vente sera versé à la «Caisse de soutien aux enfants des martyrs d’avril», une association relevant de la Fondation du premier ministre.
Israël avait justifié son bombardement de la position de l’ONU par la présence à proximité de combattants du Hezbollah.
L’ONU avait cependant condamné Israël, concluant au caractère «probablement délibéré» du bombardement israélien.
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