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Actualités - CHRONOLOGIE

Maalouli critique le nouveau projet de naturalisation

«Comment les autorités pourraient-elles publier un nouveau décret de naturalisation alors que le premier décret pris dans ce domaine demeure l’objet d’une plainte présentée devant le Conseil d’Etat et au sujet de laquelle celui-ci ne s’est pas encore prononcé»?
Telle est la question qu’a soulevée hier l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, M. Michel Maalouli.
Rappelant que «le Conseil d’Etat a été saisi d’une plainte présentée par la Ligue maronite et qui a été jugée recevable dans la forme» et relevant que «le ministère de l’Intérieur vient d’annoncer qu’il a commencé à recevoir les nouvelles demandes de naturalisation», M. Maalouli a estimé qu’«il aurait été plus sage pour le ministère de l’Intérieur et ceux qui l’appuient d’attendre la décision du Conseil d’Etat... à moins que cette décision ne les intéresse en aucune façon».
Rappelant ensuite les principales raisons qui ont amené la Ligue maronite à réclamer l’invalidation du décret «qui est, a-t-il dit, en contradiction avec l’article 6 de la Constitution et le document d’entente nationale», M. Maalouli a affirmé que «les naturalisations menacent l’entité nationale». Il a en effet, relevé que «le Liban détient le record de la densité démographique parmi les Etats du Moyen-Orient, que plus de 400.000 Palestiniens sont en voie d’implantation effective, que les Libanais qui prennent le chemin de l’émigration se comptent chaque année par milliers, que le taux de chômage au Liban est le plus élevé au Moyen-Orient, que le chômage empêche les Libanais émigrés de revenir au pays et que le contribuable libanais débourse des milliards chaque année pour couvrir les frais médicaux et d’enseignement assurés aux naturalisés.
«Comment les autorités pourraient-elles publier un nouveau décret de naturalisation alors que le premier décret pris dans ce domaine demeure l’objet d’une plainte présentée devant le Conseil d’Etat et au sujet de laquelle celui-ci ne s’est pas encore prononcé»?Telle est la question qu’a soulevée hier l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, M. Michel...