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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il s'est entretenu avec Hraoui, Berry et Murr Hariri : le changement de gouvernement, une plaisanterie

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a qualifié hier de «plaisanterie» les informations au sujet d’un changement de gouvernement et a déclaré que les divergences entre lui et le président de la République sur les élections municipales «ont été exagérées». Il a ajouté qu’il s’était mis d’accord avec M. Hraoui sur la nécessité de «traiter d’une manière positive» l’affaire des municipales.
Au lendemain de son retour d’un périple qui l’a mené en Russie, au Canada et en France, M. Hariri s’est entretenu avec les présidents Elias Hraoui et Nabih Berry et avec le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr.
Le premier ministre s’est d’abord entretenu avec M. Murr en sa qualité de président de la commission ministérielle qui était chargée d’examiner la question des élections municipales. Il s’est ensuite rendu à Aïn el-Tiné pour rencontrer M. Berry avant d’être reçu au palais de Baabda en compagnie de M. Murr par le président Hraoui.
A l’issue d’une longue réunion, M. Hariri a précisé avoir évoqué avec le président de la République la question des municipales et «des moyens qu’il faut déployer pour éliminer les obstacles» qui se dressent devant l’organisation du scrutin. «Toute cette affaire a été exagérée», a-t-il dit.
«Il n’y a chez aucun responsable une tendance pour reporter ces élections, a ajouté M. Hariri. Mais pendant l’examen du projet de loi (au Parlement) il est apparu que plusieurs questions doivent être étudiées de nouveau et cela est normal. C’est pour ces raisons que le Conseil des ministres élabore des projets de loi et les transmet à la Chambre. Et pendant les débats parlementaires, des détails nécessitant un examen approfondi apparaissent. Je ne pense pas que nous avons violé les règles démocratiques».
Le premier ministre a refusé de donner une nouvelle date pour la tenue des élections. «Il y a des questions sérieuses et primordiales que nous devons prendre en considération. Nous devons trouver des solutions à la lumière desquelles nous fixerons une date. Nous ne devons plus être liés par des engagements», a-t-il indiqué.
A la question de savoir s’il est opposé à la tenue des élections municipales, M. Hariri a répondu par la négative. «Non», a-t-il dit laconiquement. Il a par ailleurs nié que son voyage en Russie, au Canada et en France constituait «une fuite pour ne pas assumer ses responsabilités». «Ce n’est pas la première fois que je voyage, a-t-il indiqué. Le pays sort d’une longue guerre et à l’étranger, l’image que l’on a du Liban n’est pas conforme à la réalité. Les responsables doivent se rendre à l’étranger pour transmettre la vraie image de notre pays (...) et il ne fait pas de doute que tous ces déplacements servent les intérêts du pays».
Interrogé au sujet des incidents qui ont accompagné les élections syndicales de la fédération du Liban-Sud dimanche à Saïda, M. Hariri a «dénoncé deux erreurs»: «L’interpellation des journalistes est une grande erreur que nous refusons de cautionner et ensuite, les agissements de certains agents de la sécurité qui auraient pu se comporter d’une manière différente. A part ces deux remarques, tout s’est déroulé normalement à Saïda».
M. Hariri a d’autre part réaffirmé que le processus de paix régional se trouve dans une impasse. Il a déclaré que «la situation va rester telle qu’elle», affirmant que «le comité de surveillance du cessez-le-feu joue son rôle».
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a qualifié hier de «plaisanterie» les informations au sujet d’un changement de gouvernement et a déclaré que les divergences entre lui et le président de la République sur les élections municipales «ont été exagérées». Il a ajouté qu’il s’était mis d’accord avec M. Hraoui sur la nécessité de «traiter d’une manière...