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Actualités - CHRONOLOGIE

Au cours d'une cérémonie au ministère de la justice Tabbarah remet à Lafon une médaille commémorative (photo)

Le ministre de la Justice, M. Bahige Tabbarah, a rendu hier hommage à l’ambassadeur de France, M. Jean Pierre Lafon, qui doit bientôt quitter le Liban, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans les locaux du ministère.
Pour M. Lafon — rappelé en France pour s’occuper du département des Français de l’étranger au Quai d’Orsay — ce fut l’occasion d’une tournée auprès des diverses sections du ministère, avant de recevoir avec émotion, des mains de M. Tabbarah, la médaille commémorative du ministère.
M. Tabbarah, qui était entouré de plusieurs responsables du ministère — notamment le directeur général, M. Wagih Khater, le directeur de la section de la législation et des consultations, le Dr Sami Aoun, le directeur de l’Institut libanais des études judiciaires, M. Chbib Mokalled... — a prononcé un discours de circonstance, dans lequel il a insisté sur le rôle discret mais efficace de l’ambassadeur Lafon au niveau du renforcement de la coopération juridique entre le Liban et la France.
«En 1993, peu de temps après mon arrivée ici, a déclaré M. Tabbarah, on m’a annoncé la livraison de deux ordinateurs destinés au ministère de la Justice. Renseignements pris, j’apprends qu’il s’agit de deux appareils offerts par l’ACCT dans le cadre de la coopération entre nos deux pays. C’étaient les deux premiers ordinateurs qui faisaient leur entrée au ministère. Aussitôt installés, nous avons pris un abonnement en CD ROM des arrêts de la Cour de cassation française. Et nous avons pris soin de le renouveler tous les ans (...)».
«Comme vous le savez, M. l’ambassadeur, il a été convenu, lors de la visite de M. Jacques Toubon l’an dernier, que la coopération entre la France et le Liban sur le plan judiciaire allait prendre trois directions:
«1 — Le renforcement des liens existant entre l’Institut (libanais) des études judiciaires et l’école nationale (française) de la magistrature.
«Le projet de convention entre ces deux institutions, préparé du cours de la visite du président de l’Institut en France, a été finalisé et signé ici-même en juin 1996.
«Nous veillerons de notre part à l’application de cette convention, tant sur le plan de l’organisation de colloques communs que sur le plan de l’échange de magistrats en cours de formation. Nous sommes reconnaissants à la France d’avoir proposé de pourvoir à l’équipement de l’Institut lorsqu’il sera installé dans ses nouveaux locaux. Mon souhait est de voir les bibliothèques des Palais de justice garnies d’ouvrages juridiques français, à côté des ouvrages libanais et arabes.
«2 — L’autre direction concerne la médecine légale. La faculté de médecine de l’université St-Joseph vient d’inaugurer, en collaboration avec la faculté de Rouen, des sessions de formation pour médecins légistes. Nous espérons que nos médecins légistes pourront, à tour de rôle, faire un stage dans les hôpitaux de France pour parfaire leurs connaissances.
«3 — Un 3e domaine consiste à pouvoir bénéficier de l’expérience française en matière de gestion des prisons. Une délégation française nous a soumis un rapport à cet effet, et un projet de décret a été préparé organisant la direction des prisons au sein du ministère de la Justice. Le but à atteindre est d’améliorer la situation des prisons en confiant leur administration à des experts civils, tant il est vrai que le niveau de développement d’une société se mesure à la façon dont elle traite ses détenus.
«Dans tout ce que je viens d’énumérer, je vois vos empreintes, M. l’ambassadeur. En silence, et avec beaucoup de tact et de discrétion, vous avez beaucoup aidé au rapprochement entre les ministères de Justice de nos deux pays(...)».
Le ministre de la Justice, M. Bahige Tabbarah, a rendu hier hommage à l’ambassadeur de France, M. Jean Pierre Lafon, qui doit bientôt quitter le Liban, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans les locaux du ministère.Pour M. Lafon — rappelé en France pour s’occuper du département des Français de l’étranger au Quai d’Orsay — ce fut l’occasion d’une...