Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Beyrouth demande une aide internationale pour la protection des libanais du Zaïre

M. Zafer el-Hassan, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, a annoncé que des démarches internationales avaient été entreprises par le palais Bustros pour garantir la protection, et éventuellement l’évacuation des centaines de Libanais encore présents au Zaïre, où plusieurs villes sont tombées aux mains de la rébellion.
Au cours d’une conférence de presse, M. Hassan a précisé que le ministère était en contact suivi à ce sujet avec la France, la Belgique, les Etats-Unis et l’Afrique du Sud.
Il a indiqué que le nombre de Libanais se trouvant encore au Zaïre se situerait actuellement entre 1.000 et 1.200 seulement, beaucoup de leurs compatriotes ayant réussi à fuir le pays, notamment vers le Congo ou vers l’Afrique du Sud.
Confirmant qu’un nombre de Libanais étaient actuellement bloqués dans la ville de Mbuji Mayi (capitale du Kasaï oriental, dans le centre du pays), conquise par les rebelles de Laurent-Désiré Kabila, M. Hassan n’a néanmoins pas pu établir leur nombre avec certitude, indiquant qu’ils étaient une centaine à l’origine.
Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles les Libanais de cette ville avaient été pris en otage et que des rançons avaient été réclamées pour leur libération, M. Hassan a déclaré qu’il n’avait pas d’informations précises à ce sujet. «Je crois plutôt qu’ils sont otages dans le sens qu’ils sont bloqués dans la ville et qu’on ne leur permet pas de la quitter, et non pas qu’ils sont en détention dans une prison quelconque», a-t-il dit.
Il a encore indiqué que le palais Bustros avait demandé aux Etats-Unis de prendre en charge ces Libanais au cas où ils décideraient d’évacuer les étrangers de cette région.
«Nous attendons la réponse» de Washington, a-t-il ajouté, notant que la décision devrait être prise cette semaine.
Il a en outre indiqué qu’à la suite des contacts avec Paris, une coordination s’était établie entre les ambassades de France et du Liban à Kinshasa, et il a été décidé que les Libanais de la capitale se regrouperaient dans les locaux de l’école libanaise d’où ils seraient évacués le cas échéant avec l’aide de la France.
«Jusqu’à présent, la situation demeure calme à Kinshasa, mais toutes les éventualités demeurent possibles en raison du fait que les rebelles se dirigent vers la capitale», a-t-il souligné.
M. Hassan a en outre indiqué qu’il n’y avait aucun contact direct entre le ministère et les Libanais sur place. «Les informations qui nous parviennent du Zaïre sont très contradictoires. Nous apprenons quelque chose le matin, qui est démenti à midi ou en soirée, a-t-il dit. Cependant, il ne serait pas surprenant d’apprendre que des Libanais ont subi des vexations, car dans ce genre de situation, il y en a toujours à l’encontre des étrangers», a-t-il relevé.
M. Zafer el-Hassan, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, a annoncé que des démarches internationales avaient été entreprises par le palais Bustros pour garantir la protection, et éventuellement l’évacuation des centaines de Libanais encore présents au Zaïre, où plusieurs villes sont tombées aux mains de la rébellion.Au cours d’une conférence de...