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Actualités - CHRONOLOGIE

Travaux forcés requis à l'encontre d'un importateur de déchets plastiques

On se souvient de l’affaire des deux conteneurs qui dégageaient, l’année dernière au port de Beyrouth, des relents pestilentiels et qui contenaient des déchets plastiques.
Hier, le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, a publié son acte d’accusation dans cette affaire et requis les travaux forcés à temps à l’encontre de l’importateur des deux conteneurs, Nabil Antoine Cassir. Il a en outre prononcé un non-lieu en faveur de Jean Cassis Slikhabian, propriétaire d’une usine de fabrication de sacs en nylon à Dora, et de Rudy Abdo Massaad, un des employés de l’entreprise.
Selon le document, l’accusé, une vieille connaissance de Slikhabian, s’était rendu en juillet 1996 auprès de ce dernier pour lui proposer l’importation de vieux sacs de nylon en vue de les recycler au Liban, de les mettre en vente sur le marché local et de partager les bénéfices. L’idée plut au propriétaire de l’usine. Aussitôt, Cassir se rendit à Paris d’où il envoya à Slikhabian des échantillons de sacs de plastique qui s’avèrent être propres et recyclables.
Le propriétaire de l’usine commande alors un conteneur de sacs et fit parvenir un chèque d’une valeur de 20.000 francs à Cassir qui dépêcha au Liban deux conteneurs au lieu d’un. La marchandise, 54.500 kilogrammes de sacs de nylon bleus, selon le manifeste, fut chargée à bord du «Lyon», à partir d’un port belge.
La marchandise parvient le 24 octobre au port de Beyrouth. Le manifeste fut envoyé par courrier rapide à Slikhabian en même temps qu’une facture non authentifiée. Ce dernier remit les documents à Rudy Massaad qu’il chargea d’effectuer les formalités nécessaires auprès du service des douanes en vue de transporter les sacs à l’usine. Les deux conteneurs furent entre-temps déchargés et ne tardèrent pas à dégager une puanteur, ce qui poussa les officiers des Douanes à ordonner leur ouverture et à alerter le ministère de l’Environnement.
Les analyses effectuées en laboratoire révèlent que les soi-disant restes de sacs étaient en réalité des déchets plastiques, pollués de surcroît par des matières chimiques, et ne pouvaient de ce fait être recyclés.
On se souvient de l’affaire des deux conteneurs qui dégageaient, l’année dernière au port de Beyrouth, des relents pestilentiels et qui contenaient des déchets plastiques.Hier, le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, a publié son acte d’accusation dans cette affaire et requis les travaux forcés à temps à l’encontre de l’importateur des deux...