Trois questions simples à cette occasion:
— Politisée ou pas par Abou Rizk, la CGTL a-t-elle raison, a-t-elle le droit de prendre parti dans une élection intersyndicale, même si une fraction en course est soutenue par le pouvoir? On peut répondre que pour combattre un adversaire qui lui-même se mêle de ce qui ne devrait pas le regarder, on doit savoir utiliser les mêmes armes. A quoi on rétorquera que cet arsenal, c’est le directoire de la Confédération qui en a usé le premier en participant directement aux législatives politiciennes de l’été. Ce qui démontre une certaine ignorance de la différence (que respecte pour sa part la CGT française, pourtant contrôlée par le PC) entre la nécessité absolue de tenir compte de la politique et l’ambition d’en faire soi-même.
— Pour autant, la maréchaussée avait-elle le droit d’intervenir, avec ses gros sabots et manu militari, dans le débat? Certainement pas, répond Bahia Hariri elle-même.
Mais c’est comme cela qu’il est le système...
— Et tant qu’il en va ainsi, qu’on n’a toujours pas une vraie République, pourquoi certaines parties, pas toujours les mêmes d’ailleurs, s’efforcent-elles depuis quatre ans de dégommer Hariri? Pour le remplacer par qui et par quoi?
A cette idée, un tel abîme s’ouvre, un tel vide s’offre qu’on en souffre et qu’on en reste coi.
J. I.
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