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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le premier ministre a achevé hier sa visite au Canada Hariri : au Liban, les investissements sont désormais sûrs et rentables

Le premier ministre Rafic Hariri a achevé hier son séjour au Canada sur une note résolument économique, consacrant l’essentiel de sa dernière journée à Montréal à une rencontre avec des hommes d’affaires centrée sur la coopération économique entre le Liban et le Canada.
Devant plusieurs centaines d’hommes d’affaires réunis dans le cadre d’une conférence sur «les opportunités de l’investissement au Liban», le ministre fédéral du développement des ressources humaines Pierre Pettigrew a salué la «remarquable reconstruction économique du Liban», affirmant que ce pays avait retrouvé son rôle de «point de passage obligé» pour le commerce dans la région.
M. Hariri pour sa part a fait valoir que le Liban avait «un grand chantier en marche» et que les investissements y étaient «non seulement sûrs mais rentables». Il a indiqué par ailleurs que la compagnie Middle East Airlines devrait ouvrir prochainement une liaison entre Beyrouth et Montréal.
Les deux hommes ont ouvert conjointement un site web «Canada-Liban», visant à aider les entreprises canadiennes désireuses d’exporter au Liban.
Cette rencontre avec les hommes d’affaires s’est achevée par un déjeuner auquel participait le ministre fédéral des Finances Paul Martin, qui a fait valoir que Montréal constituait «un pont naturel entre Canadiens et Libanais» et a encouragé les entreprises canadiennes «à participer au vaste chantier de la reconstruction».
M. Hariri s’est rendu en outre au siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale, une agence des Nations Unies présidée par les Libanais Assaad Kotaite, où il a pu admirer une fresque du Ve siècle découverte à Damour en 1950, et prêtée indéfiniment à l’OACI.
M. Kotaite a souligné à l’occasion de cette visite que la mise en place d’une solide infrastructure d’aviation civile était «la pierre angulaire du redressement du système économique du Liban» et s’est félicité des projets de développement de l’aéroport de Beyrouth.
Dans l’après-midi, M. Hariri devait recevoir à l’université de Montréal le diplôme de docteur honoris causa, pour sa contribution à la fourniture de bourses et de prêts aux étudiants libanais, avant de quitter le Canada pour la France, où il doit être reçu par le président Jacques Chirac.
Dimanche, M. Hariri avait, sur l’initiative du consul du Liban à Montréal Charbel Wehbé, rencontré au palais des congrès près de 3.500 émigrés libanais venus de toutes les provinces du pays, en présence de responsables québecquois.Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Hariri avait exprimé ses remerciements à «ce grand pays qui a accueilli à bras ouverts les Libanais au moment de la crise, avant de les traiter comme ses propres fils».
Il s’était ensuite adressé aux Libanais pour leur annoncer que «le Liban a changé» et qu’il «se trouve de nouveau sur la carte du monde».
«Quelques centaines de personnes ont détruit le Liban. Nous sommes tous aujourd’hui responsables de sa reconstruction», avait-il poursuivi.
«Une seule personne ne suffit pas. Nous avons besoin du concours de tous. C’est pourquoi le rôle de chacun est essentiel, celui du président de la République, du président de l’Assemblée, des ministres, des députés, et de chaque citoyen», avait-il dit.
Le chef du gouvernement était arrivé dimanche à Montréal, venant d’Ottawa, où il avait entamé jeudi son voyage officiel au Canada, rencontrant notamment son homologue canadien Jean Chrétien.
Le premier ministre Rafic Hariri a achevé hier son séjour au Canada sur une note résolument économique, consacrant l’essentiel de sa dernière journée à Montréal à une rencontre avec des hommes d’affaires centrée sur la coopération économique entre le Liban et le Canada.Devant plusieurs centaines d’hommes d’affaires réunis dans le cadre d’une conférence sur «les...