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Actualités - CHRONOLOGIE

Hariri à Montréal pour un congrès sur la coopération Liban-Canada (photo)

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, est arrivé hier à 15h. heure locale (22h heure de Beyrouth) à Montréal, deuxième et dernière étape de sa tournée au Canada, où il doit participer aujourd’hui à un congrès consacré à la coopération économique entre le Liban et le Canada. Il se rendra aussi au siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) dont le président est un Libanais, M. Assaad Koteite.
Le congrès, auquel de nombreux hommes d’affaires et des représentants de sociétés canadiennes doivent participer, est organisé par le gouvernement canadien. Il portera sur les opportunités d’investissements au Liban et les projets auxquels le secteur privé canadien peut participer.
Prendront la part à cette occasion, outre le chef du gouvernement, le député canadien d’origine libanaise Mac Harb, en sa qualité de président de la commission de liaison libano-canadienne, le ministre canadien des Finances Paul Martin, représentant le gouvernement fédéral, le président de la Chambre de commerce libano-canadienne Georges Karam, les ministres Fouad Siniora (Finances), Yassine Jaber (Economie), le président du CDR, M. Nabil el-Jisr, le président de l’institut de promotion des investissements (IDAL), M. Youssef Schoucair, et l’ambassadeur du Canada au Liban, M. Daniel Marchand.
A son arrivée à l’aéroport de Dorval, à Montréal, M. Hariri a été reçu par une délégation officielle du gouvernement québécois et par le consul du Liban, M. Charbel Wehbé. Il devait directement se rendre au siège de la société canadienne d’aéronautique «Bombardier» où il a été reçu par M. Koteite et les consuls d’Egypte, du Maroc, de Bahrein, de Tunis, des représentants d’Arabie Séoudite et du Maroc au sein de l’OACI, le député Ahmed Hbous, et de nombreux dignitaires religieux représentant les communautés libanaises établies à Montréal.
Après une brève pause, M. Hariri et la délégation qui l’accompagne ont visité à l’aéroport de Dorval les installations de la société aéronautique «Canadair» filiale du groupe «Bombardier», qui fabrique entre autres le «Regional Jet» et les «CL-415», bombardiers d’eau pour la lutte contre les incendies de forêt.
Le chef du gouvernement devait rencontrer en fin d’après-midi le ministre québécois des Relations internationales, Sylvain Simard, et le vice-premier ministre provincial Bernard Landry.
Avant de se rendre à Montréal, M. Hariri était supposé visiter la ville d’Edmonton, capitale de la province de l’Alberta, à l’ouest du Canada. Mais sur conseil de son médecin, il a annulé ce voyage pour se reposer à Ottawa, a indiqué le ministère canadien des Affaires étrangères, selon une dépêche AFP datée d’Ottawa.
Selon les indications fournies par le bureau canadien du protocole, M. Hariri avait eu un agenda «très chargé» depuis son arrivée au Canada, en provenance de Moscou après plusieurs autres voyages à l’extérieur du Liban.
M. Hariri a annulé son déplacement à Edmonton. Il devait y rencontrer le premier ministre provincial Ralph Klein, le ministre canadien des Ressources naturelles Anne McLellan ainsi que des représentants de la communauté canado-libanaise.
Au terme de son séjour à Ottawa, le chef du gouvernement s’est adressé à 2000 Libanais venus des quatre coins du Canada et qui avaient été conviés par l’ambassadeur du Liban Assem Jaber et la colonie libanaise dans cette ville à une réception donnée en l’honneur de M. Hariri et de la délégation qui l’accompagne.
Dans son discours, M. Hariri a invité les émigrés à réaliser l’importance de leur participation à la politique au Liban. «Il est important que vous ayez vos positions, vos points de vue et vos délégués surtout que vous représentez 7% de la population libanaise et un pour cent de la population canadienne», a-t-il déclaré.
Après avoir estimé que «la page de la guerre a été définitivement tournée», M. Hariri a déclaré: «Nous agissons en partant du principe que le Liban est indépendant et souverain, même si certains prétendent le contraire. Il est vrai qu’il connaît quelques problèmes mais nous nous devons de les régler et de les surmonter. Au lieu de maudire l’obscurité, nous ferions mieux d’allumer des bougies».
Le chef du gouvernement a ensuite précisé que les Libanais ne pouvaient pas rester à l’écart alors que tous les pays du monde évoluent. Il a insisté sur l’apport et la contribution du peuple au processus de développement, estimant que les problèmes sociaux auxquels le Liban est confronté sont similaires à ceux qui se posent dans de nombreux pays du monde. Pour M. Hariri, «le plus grand problème du Liban reste l’occupation israélienne qui empêche le pays d’évoluer».
M. Hariri s’était auparavant entretenu avec une délégation de députés et de sénateurs canadiens d’origine libanaise.
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, est arrivé hier à 15h. heure locale (22h heure de Beyrouth) à Montréal, deuxième et dernière étape de sa tournée au Canada, où il doit participer aujourd’hui à un congrès consacré à la coopération économique entre le Liban et le Canada. Il se rendra aussi au siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale...