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Actualités - CHRONOLOGIE

Jean-Paul II plaide pour le droit des peuples du P.O. à l'indépendance (photo)

CITE DU VATICAN, 10 Avril (AFP). — Le pape Jean-Paul II a déclaré jeudi matin au Vatican que la paix au Proche-Orient repose «sur le droit à la libre détermination» et à l’indépendance des peuples de cette région
Recevant les lettres de créance du nouvel ambassadeur d’Israël, Aharon Lopez, le pape a réaffirmé «les graves préoccupations du Saint-Siège et de l’ensemble de la communauté internationale» face «au regain de tension» au Proche-Orient.
La paix, a-t-il dit, «repose sur un dialogue sincère entre partenaires égaux, dans le respect de l’identité et de l’histoire de l’autre, sur le droit des peuples à librement déterminer leur propre avenir, sur leur indépendance et leur sécurité».
Jean-Paul II a rappelé «le soutien actif du Saint-Siège au processus de paix», mais a constaté que les difficultés actuelles menacent «de détruire le fragile optimisme qui s’est dégagé» au cours des dernières années.
«Il y a de sérieux problèmes qui concernent chaque jour la sécurité physique des Israéliens comme des Palestiniens» et qui entretiennent la «spirale sans fin: action, réaction, contre-réaction», a déclaré Jean-Paul II. «Tous ensemble — juifs, chrétiens, musulmans, Israéliens et Arabes, croyants et non-croyants — doivent créer et consolider la paix», a-t-il remarqué.
Jean-Paul II a souligné «le caractère unique de Jérusalem, Ville sainte, cité de la paix, qui appartient au patrimoine commun de toute l’humanité, et qui doit être sauvegardée et protégée pour toutes les générations». «Quand nous pensons à la paix à Jérusalem, a-t-il dit, nous ne pouvons pas oublier qu’elle implique la justice, le respect de la dignité de chaque personne et la volonté de comprendre les autres», a-t-il ajouté.
L’ambassadeur d’Israël a affirmé de son côté, que «Jérusalem est une ville unifiée qui est sainte pour les trois religions monothéistes. Il n’y a pas de limites à la capacité humaine pour imaginer des solutions qui préservent l’unité de la ville et, en même temps, garantissent la complète liberté de culte dans l’administration des lieux saints et le libre accès des fidèles à ces lieux», a-t-il dit.
Il a ajouté que le processus de paix au Proche-Orient «requiert l’engagement de toutes les parties à le poursuivre par des négociations directes et la coopération, en évitant les actes de violence».
Aharon Lopez a affirmé qu’Israël est engagé à «appliquer pleinement» l’accord fondamental signé par le Saint-Siège et Israël en décembre 1993. Il a annoncé que le gouvernement israélien allait prochainement approuver et appliquer les dispositions pratiques prévues par l’accord fondamental «pour accorder une personnalité légale à l’Eglise catholiqque en Israël».
Jean-Paul II a exprimé l’espoir que ces dispositions «seront ratifiées le plus rapidement possible, car elles constituent l’instrument juridique le plus essentiel pour les activités de l’Eglise catholique en Israël et pour les fidèles catholiques qui sont citoyens israéliens».
L’ambassadeur a renouvelé l’invitation adressée au pape par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu «afin qu’il vienne en pèlerinage en Terre sainte».
Israël et le Saint-Siège ont établi des relations diplomatiques en juin 1994.
CITE DU VATICAN, 10 Avril (AFP). — Le pape Jean-Paul II a déclaré jeudi matin au Vatican que la paix au Proche-Orient repose «sur le droit à la libre détermination» et à l’indépendance des peuples de cette région Recevant les lettres de créance du nouvel ambassadeur d’Israël, Aharon Lopez, le pape a réaffirmé «les graves préoccupations du Saint-Siège et de...