Dans un communiqué publié vendredi dernier, les deux conseils des Ordres des avocats de Beyrouth et du Liban-Nord avaient appelé à cette grève symbolique dénonçant «les ingérences dans les affaires du Conseil constitutionnel et l’intervention du ministère de l’Intérieur dans des affaires relevant du pouvoir judiciaire». Ils ont également condamné l’écoute téléphonique sur les réseaux téléphoniques cellulaire et ordinaire qui «risque de transformer le Liban en un Etat policier où tout individu craindrait d’être poursuivi pour sa liberté personnelle, ses propos et ses convictions politiques».
Le président de l’Ordre des avocats du Liban-Nord, M. Georges Tok, s’est élevé hier contre «les interventions et les pressions exercées par le gouvernement et l’Etat dans son ensemble à l’encontre du pouvoir judiciaire. Ce qui signifie qu’il n’y a pas de transparence dans le règlement des problèmes des citoyens».
Selon M. Tok, «les avocats ne peuvent pas ne pas élever la voix pour rappeler l’importance de la séparation des pouvoirs affirmant par ailleurs que toute atteinte à ce principe nuit à l’état des institutions et contribue à la disparition du Liban fondé sur la démocratie, la liberté et l’autonomie des pouvoirs».
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