«Nous souhaitons que la présidence néerlandaise de l’Union européenne envoie un message au président Clinton suggérant aux parties de fixer les bases d’un nouveau départ pour mettre fin à l’impasse du processus de paix» a-t-il précisé lors d’un point de presse.
Pour le chef de la diplomatie française, ce nouveau départ doit comprendre un certain nombre de mesures de confiance: l’engagement d’Israël et des Palestiniens à accepter les accords d’Oslo et de Madrid, la fin du blocus de Gaza et de la Cisjordanie par Israël, la suspension des travaux pour la construction du quartier juif de Har Homa, la suspension de la confiscation des cartes d’identité des Palestiniens de Jérusalem et un engagement des autorités palestiniennes à lutter contre le terrorisme.
Ces propositions françaises ont été examinées dimanche soir lors du dîner des ministres européens des Affaires étrangères réunis pour deux jours en conclave à Noordwijk aux Pays-Bas.
Lundi, les directeurs des Quinze chargés du Proche-Orient examineront cette idée française d’une initiative européenne.
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