Selon les visiteurs du palais de Baabda cités par les agences de presse, l’affaire du retrait du projet de loi sera débattue lors de la première réunion du Conseil des ministres qui se tiendra après le retour de M. Rafic Hariri d’une visite officielle qu’il doit effectuer en Russie.
Les visiteurs du palais présidentiel ont indiqué que le report de la réunion du Cabinet qui était prévue aujourd’hui est «uniquement dû au voyage de M. Hariri».
Le président Hraoui a reçu hier M. Khatchig Babikian qui conduisait une délégation de députés arméniens comprenant MM. Hagop Tchoukhadarian, Abraham Dédéyan, Georges Kassarji et Sébouh Hovnanian.
M. Babikian a estimé que ce qui s’est produit jeudi au Parlement «ne constitue pas une violation de la Constitution». «Le retard (d’un projet de loi) a effectivement besoin d’un décret, a-t-il dit. Toutefois, il ne s’agissait pas d’un retrait mais d’un accord entre le gouvernement et le Parlement pour reporter (l’examen du projet)».
La tenue des
municipales
est une chose difficile
L’ancien ministre a ajouté: «Je pense que tous étaient convaincus que la tenue des élections (municipales), comme cela était prévu, est une chose difficile car la loi n’était pas claire de même que son application. Le gouvernement devrait déployer des efforts pour éclaircir les points obscurs soit à travers des projets de loi soit avec des décrets».
Aucun doyen
arménien
Selon lui, le gouvernement devrait fixer une nouvelle date pour la tenue des élections, estimant toutefois que ce nouveau rendez-vous avec les urnes ne sera pas très proche.
M. Babikian a ajouté qu’il avait prié M. Hraoui de «prendre en charge les intérêts des Libanais d’origine arménienne. A l’Université libanaise par exemple, il n’y a aucun doyen arménien alors qu’il y a parmi eux des personnes ayant des compétences scientifiques et littéraires».
Le député a précisé qu’il avait demandé à M. Hraoui que l’arménien soit reconnu comme langue supplémentaire lors des examens du baccalauréat et du brevet. «Cette langue a un rayonnement international et il y a dix millions d’Arméniens qui considèrent que le Liban est leur seconde patrie», a-t-il dit.
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