«Nous estimons que le dossier des Libanais détenus en Syrie, ouvert depuis l’entrée des troupes syriennes au Liban (en 1976), doit être définitivement réglé», écrit l’association droits humains-Liban, dont le siège est à Paris, dans sa lettre ouverte au chef de l’Etat, citée par l’AFP.
«Il est temps que les familles soient informées du sort des leurs, disparus ou détenus en Syrie», ajoute l’association dont l’action est menée avec le soutien de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMTC).
L’association rappelle que le président Hraoui avait lui-même récemment reconnu que 210 Libanais étaient détenus dans les prisons syriennes. «C’est la première fois qu’un chiffre est donné officiellement concernant ces prisonniers, alors que nous détenions les noms d’une cinquantaine de prisonniers libanais en Israël», selon l’association.
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