A la question de savoir si cette démission aurait des répercussions sur les travaux du Conseil concernant les recours en invalidation, M. Naïm a précisé que l’instance en question est légalement habilitée à poursuivre sa tâche, le nombre minimum requis pour ce faire étant de 7 membres. Or avec la démission de M. Mallat, il reste 9 membres qui peuvent donc statuer.
M. Naïm a en outre affirmé que l’Assemblée nationale doit accepter la démission surtout si la personne concernée insiste là-dessus. «Certes, a-t-il ajouté, il n’y a pas de délai fixe pour ce qui est de l’élection d’un nouveau président du Conseil constitutionnel mais de toute évidence il faudrait que cette élection ait lieu dans les plus brefs délais».
Par ailleurs, le député Emile Naufal a estimé que la démission de M. Mallat est «dangereuse d’autant plus que le magistrat est réputé pour son honnêteté et sa droiture». «Au nom du droit et du peuple», M. Naufal a demandé au président du Conseil constitutionnel de «dévoiler l’identité de tous ceux qui ont interféré dans les travaux du Conseil ou exercé des pressions visant à saboter une décision équitable».
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