Le chef du département en charge de la censure préalable sur les émissions politiques diffusées par satellite, M. Hikmat Abou Zeid, s’était opposé à la diffusion par satellite «de certains éléments constitutifs erronés» du recours présenté par la LBCI devant le Conseil d’Etat au sujet de l’illégalité du principe de la censure préalable.
Dans son communiqué la chaîne privée a estimé que «les éléments constitutifs du recours constituent la nouvelle et ne peuvent en être dissociés». M. Abou Zeid avait autorisé la diffusion par satellite de la nouvelle concernant le recours de la LBCI devant le Conseil d’Etat mais refusé que la chaîne privée entre dans les attendus de ce recours.
La LBCI a estimé que «les objections formulées par l’organe de censure préalable sur certains éléments constitutifs du recours représentent une ingérence dans les affaires du Conseil d’Etat et une ingérence au niveau des attendus du recours».
Elle a estimé «qu’il aurait été préférable, pour ceux qui ont des objections à formuler au sujet de la requête présentée devant le Conseil d’Etat, de présenter eux-mêmes un recours en justice».
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