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Actualités - CHRONOLOGIE

Hariri reçoit deux députés du Hezbollah et le chargé d'affaires US El-Sayyed : le blocage du processus de paix va durer longtemps (photo)

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a reçu hier deux députés du Hezbollah, Ammar Moussaoui et sayyed Ibrahim Amine el-Sayyed, qui a fait état d’une «convergence d’opinion (avec M. Hariri) sur le blocage du processus de paix qui va se poursuivre pendant longtemps», et a mis l’accent sur la nécessité «de renforcer la coopération pour faire face à la période à venir».
L’entretien s’est déroulé en présence du ministre d’Etat chargé des finances, M. Fouad Siniora. Après la réunion, M. el-Sayyed a précisé que la discussion a porté sur «la situation régionale, le conflit avec Israël et la question palestinienne ainsi que la position américaine au Conseil de Sécurité et les dossiers économiques et sociaux internes».
«L’impression générale, a ajouté le porte-parole du Hezbollah, est qu’il nécessaire de renforcer la coopération interne pour faire face aux développements et à l’agression israélienne qui se poursuit contre le Liban. Nous devons resserrer les rangs pour affronter les défis qui nous attendent».
Cette rencontre peut-elle être considéré comme le début du dialogue entre M. Hariri et le Hezbollah? «Il n’y a jamais eu de rupture avec le premier ministre, a déclaré M. el-Sayyed. Nous nous rencontrons quand il y a des questions qui méritent d’être étudiées».
Le député du Hezbollah a par ailleurs minimisé l’importance des retraits de l’ALS enregistrés ces derniers jours dans la région de Jezzine: «Cette affaire n’a aucune importance même pour l’occupant israélien qui procède à ce genre de redéploient pour des besoins tactiques. Les Israéliens redéploiement leurs troupes pour mieux contrôler le terrain. Il s’agit de jeux politiques pratiqués par l’ennemi et nous nous y sommes habitués depuis l’arrivée de Netanyahu au pouvoir».

Avec Schlicker

De même, M. Hariri n’a pas accordé beaucoup d’importance à ces informations. A sa sortie du sérail de Sanayeh, le premier ministre à déclaré qu’il n’y avait pas eu de retrait israélien ou de l’ALS dans le secteur de Kfarfalous à l’est de Saïda. «Il s’agit d’un redéploiement militaire», a-t-il précisé.
Le chef du gouvernement a noté que le ministre français des Affaires étrangères, M. Hervé de Charette, «a fait preuve de pessimisme sur l’avenir du processus de paix» après sa visite en Israël.
M. Hariri a ensuite reçu le chargé d’affaires américain, M. Ron Schlicker, qui a précisé que l’entretien a porté sur «des questions bilatérales liées à la conférence de Washington (des Amis du Liban)».
A propos du veto US au Conseil de Sécurité (pour empêcher le vote d’une résolution condamnant Israël), M. Schlicker a déclaré que l’attitude de son pays était motivée par le fait qu’«en période de pourparlers de paix, les questions litigieuses doivent être réglées par le dialogue à la table des négociations et non pas au Conseil de Sécurité».
Exprimant l’«inquiétude» de son pays face à la tension au Liban-Sud, le diplomate US a déclaré ne pas être au courant des «détails» concernant un éventuel retrait israélien de Jezzine.
M. Hariri a ensuite reçu huit députés avec qui il a évoqué des questions relatives à leurs régions respectives.
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a reçu hier deux députés du Hezbollah, Ammar Moussaoui et sayyed Ibrahim Amine el-Sayyed, qui a fait état d’une «convergence d’opinion (avec M. Hariri) sur le blocage du processus de paix qui va se poursuivre pendant longtemps», et a mis l’accent sur la nécessité «de renforcer la coopération pour faire face à la période à...