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Actualités - CHRONOLOGIE

Ses options sont contestées au sein même du gouvernement Netanyahu lutte pour sa survie politique

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu tente de convaincre des membres de sa propre coalition, opposés à un retrait de Cisjordanie, de renoncer à leurs tentatives de le renverser.
M. Netanyahu a entamé des rencontres avec les chefs des sept partis de sa coalition de droite dans une tentative de calmer la révolte qui monte depuis la décision de transférer aux Palestiniens 9% du territoire de Cisjordanie.
Si le premier ministre a réussi dimanche à calmer la fronde de six rebelles qui menacaient de voter la censure contre son gouvernement, il se trouve face à un nouveau défi, celui d’un amendement de la loi électorale qui permettrait à un nombre moins important de députés de le déposer.
«Je pense que nous sommes capables de le remplacer», a déclaré hier M. Michael Kleiner, inspirateur d’un projet de loi permettant à 61 députés, au lieu de 80 actuellement, de démettre le premier ministre sans provoquer de nouvelles élections législatives.
En cas d’amendement, l’opposition n’aura théoriquement besoin que de l’appoint de huit députés de l’actuelle coalition gouvernementale pour renverser le premier ministre.
Selon M. Kleiner et d’autres opposants à M. Netanyahu, la nouvelle tactique de l’amendement de la loi électorale représente une menace plus sérieuse pour le premier ministre que la motion de censure.
«Au moins 15 membres de la coalition voteront l’amendement», a assuré M. Kleiner, membre du parti Guesher du ministre des Affaires étrangères David Lévy.
Les partis de l’opposition, dont les travaillistes, ont annoncé qu’ils soutiendraient le projet que M. Kleiner a l’intention de déposer dès demain mercredi devant le Parlement.
La fronde au sein de la coalition de droite a commencé après la décision du gouvernement de retirer l’armée de 9% du territoire de Cisjordanie et de poursuivre l’application des accords d’autonomie, engagée par le précédent gouvernement travailliste.
Sept des 18 membres du gouvernement ont voté contre la décision sur le premier retrait, d’une série de trois redéploiements qui doivent s’achever à la mi-1998, conformément à l’accord sur Hébron, conclu le 15 janvier avec les Palestiniens.
Les Palestiniens ont rejeté ce retrait qu’ils ont estimé insuffisant, et Israël a décidé de reporter l’opération, qui était prévue pour les prochains jours.
Le conseiller du premier ministre, M. David Bar-Illan, a reconnu que M. Netanyahu avait perdu «du terrain» face à ses détracteurs, mais s’est déclaré confiant en sa capacité de maîtriser la fronde.
«M. Netanyahu a restauré la confiance» lors de ses rencontres dimanche avec les rebelles de sa coalition, a déclaré M. Bar-Illan, qui a toutefois indiqué ne pas s’attendre au même résultat après la rencontre d’hier de M. Netanyahu avec les chefs des partis de la coalition.
«Je pense franchement que le terrain perdu sera vite regagné», a dit M. Bar-Illan, ajoutant que M. Netanyahu insistera auprès de ses contestataires qu’un vote contre lui favoriserait le retour au pouvoir de la gauche.
Certains membres du Likoud, le parti du premier ministre, ont évoqué publiquement la possibilité d’associer les travaillistes à un gouvernement d’union nationale dans le but de conforter les efforts de paix et faire face aux pressions internationales.
M. Netanyahu a évoqué cette idée avec le chef du parti travailliste Shimon Pérès qu’il a rencontré la semaine dernière, mais M. Pérès a déclaré dimanche que le moment n’était pas encore venu pour un gouvernement d’union nationale.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu tente de convaincre des membres de sa propre coalition, opposés à un retrait de Cisjordanie, de renoncer à leurs tentatives de le renverser.M. Netanyahu a entamé des rencontres avec les chefs des sept partis de sa coalition de droite dans une tentative de calmer la révolte qui monte depuis la décision de transférer aux...