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Actualités - CHRONOLOGIE

L'attentat contre le QG des Marines : affaire classée

Quinze ans après l’attentat contre le QG des marines américains et celui des soldats français appartenant à la force multinationale en 1982 — qui avait fait respectivement 276 tués américains et 62 français — le premier juge d’instruction militaire, M. Riad Talih, a publié hier l’acte d’accusation dans cette affaire.
Estimant que l’enquête effectuée n’a pas permis de préciser l’identité complète des deux suspects, Hassan Ezzedine et Ali Atwé, le juge a décidé de classer l’affaire.
Selon notre chroniqueur judiciaire Bahjat Jaber, Hassan Ezzedine n’est pas un inconnu pour les services de sécurité. Il avait été impliqué en 1985 dans l’affaire du détournement du Boeing de la TWA de l’espace aérien grec à l’AIB et de l’assassinat d’un marine américain qui se trouvait à bord et dont le corps avait été jeté sur le tarmac pour montrer la détermination des ravisseurs. Mais là aussi, l’enquête n’avait pas permis d’obtenir l’identité complète de Ezzedine.
La CIA, elle, avait pu l’obtenir, puisqu’elle avait recruté trois agents, Haytham Ibrahim Mazen, Hassan Hussein Hamdar et Ali Faraj Taleb afin d’essayer d’enlever le même Hassan Ezzedine. La tentative ayant échoué, Mazen et Hamdar avaient été arrêtés et déférés devant le juge d’instruction du Mont-Liban, Michel Abou Arrage. Entre-temps, le juge Sakr Sakr s’était chargé de l’instruction et, à la fin de son enquête, il a publié un acte d’accusation, dans lequel il a prononcé un non-lieu à l’encontre des deux suspects, avant de les remettre en liberté. M. Sakr avait en effet considéré que la tentative ayant échoué, les éléments du crime n’étaient pas réunis...
Quinze ans après l’attentat contre le QG des marines américains et celui des soldats français appartenant à la force multinationale en 1982 — qui avait fait respectivement 276 tués américains et 62 français — le premier juge d’instruction militaire, M. Riad Talih, a publié hier l’acte d’accusation dans cette affaire.Estimant que l’enquête effectuée n’a pas...