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Actualités - DISCOURS

Dans un discours prononcé à l'occasion de la fête de l'enfant Hraoui: la guerre ne prendra fin qu'avec la libération du sud et de la Békaa (photos)

«La guerre au Liban ne prendra définitivement fin qu’après la libération du Sud et de la Békaa-Ouest du joug de l’occupation israélienne». C’est ce qu’a affirmé hier le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, au cours d’une cérémonie organisée au palais de Baabda à l’occasion de la Journée de l’enfant.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires sociales, M. Ayoub Houmayed, du ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, de l’épouse du ministre des Affaires étrangères, Mme Zalfa Farès Boueiz, des mohafez de Beyrouth, du Mont-Liban, de la Békaa, du Liban-Nord, du Liban-Sud et de Nabatiyeh, MM. Nicolas Saba, Mohamed Souhail Yammout, Farid Corm, Khalil Hindi, Fayçal Sayegh et Mahmoud Mawla respectivement, du directeur général du ministère des A.S., Mme Neemat Kanaan, du représentant au Liban du Programme des Nations Unies pour le développement, M. Ross Mountain, de la présidente de l’Association nationale de l’enfant libanais, Mme Nour Salman, et de près de cent enfants venus de toutes les régions libanaises.
Prenant la parole en premier, M. Houmayed a évoqué «les enfants du Liban-Sud qui résistent dans leurs villages et qui ont proclamé à plusieurs reprises leur rébellion contre l’occupant». «Les affaires de l’enfance occupent la priorité au ministère des Affaires sociales», a encore dit M. Houmayed.
Mme Salman a ensuite pris la parole pour remercier le chef de l’Etat de son accueil.
A son tour, le président de la République a souhaité la «bienvenue» aux enfants et a dressé un parallèle entre «la fête des mères, la fête de l’enfant et le mois d’avril à venir et qui nous rappelle les souffrances qu’ont endurées les enfants de Nabatiyeh et de Cana».
«Il reste qu’aujourd’hui est un jour de joie», a poursuivi M. Hraoui qui a souligné que «la fermeté du Sudiste est la base de la solidarité interlibanaise comme on l’a vu à Cana et c’est la compréhension interlibanaise issue de Cana qui a permis à votre président et père de prononcer le mot du Liban aux Nations Unies. Sans l’unité des Libanais et l’unité de leurs objectifs, je n’aurais pas été en mesure de dire au président Clinton que je n’avais pas besoin d’une aide humanitaire mais d’un appui politique pour obtenir le départ du Liban des troupes israéliennes».
Et de poursuivre: «Oui, la guerre du Liban est finie mais pas toute la guerre. Car une partie de notre terre qui nous est chère demeure occupée».
«Quiconque s’occupe de l’enfant sera récompensé au ciel et je me considère comme votre père spirituel», a encore dit le chef de l’Etat qui a mis l’accent sur le fait que «nous nous devons de penser aux enfants des régions occupées» et qui a conclu en affirmant à l’adresse des enfants: «Vous êtes l’espoir de l’avenir».
Six enfants — un de chaque mohafazat — devaient prendre enfin à tour de rôle la parole pour remercier le président Hraoui de son accueil et lui présenter leurs soucis et leurs souhaits.
«La guerre au Liban ne prendra définitivement fin qu’après la libération du Sud et de la Békaa-Ouest du joug de l’occupation israélienne». C’est ce qu’a affirmé hier le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, au cours d’une cérémonie organisée au palais de Baabda à l’occasion de la Journée de l’enfant.La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des...