Ce projet prévoit notamment de renforcer le rôle de planification, de prévention et de contrôle du ministère, en le dépouillant toutefois de la fonction d’exécution, afin d’éviter la confusion avec les activités d’autres ministères.
Le texte du projet souligne qu’en près de quatre ans d’existence, des «lacunes» sont apparues dans l’exercice des fonctions et dans l’organigramme du ministère de l’Environnement, telles que définies par la loi qui l’a créé.
«La loi en question avait mal distingué entre les fonctions de planification et les fonctions d’exécution et attribué au ministère un pouvoir exécutif qui a créé des conflits de compétence avec plusieurs autres ministères: Intérieur, Agriculture, Transports, Ressources hydrauliques et électriques et Affaires municipales et rurales», précise le texte.
«Cela a eu pour effet de gêner les activités du ministère de l’Environnement et d’ôter de son efficacité», ajoute le document, proposant que les tâches de ce ministère se concentrent sur «les étudies, la planification, l’orientation, la prévention, la coordination et le contrôle de la politique de l’environnement» et que les fonctions exécutives demeurent de la compétence des autres ministères concernés.
Le projet prévoit également de transformer le conseil consultatif du ministère, dont les fonctions se limitent actuellement à présenter des recommandations au ministre, en un «conseil national de l’Environnement», susceptibles de mener à bien une coordination générale entre tous les ministères et les administrations concernées en matière d’environnement.
Les deux ministres proposent en outre une modification de l’organigramme du ministère de sorte à le rendre en mesure de remplir le nouveau rôle qui lui est assigné. Ainsi, la section de la répression des abus devra être supprimée alors que la section administrative sera renforcée et deviendra un service à part entière.
Le nouveau ministère comprendra également un service de la planification et des programmes, un autre de la prévention et de l’orientation, et un troisième constitué de quatre unités techniques, au lieu de trois actuellement.
Un ministère «essentiel»
Au cours de la conférence de presse, M. Merhej a souligné que le projet était nécessaire parce qu’il s’agissait d’un ministère «essentiel», qui gère selon lui «le principal capital du Liban, ses beaux paysages, son air pur et ses eaux limpides».
«Il est question ici de notre trésor, des fondements mêmes de notre existence et des piliers de notre économie touristique, sur laquelle nous comptons beaucoup» pour l’avenir de l’économie libanaise, a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Chehayeb a souligné la nécessité d’embaucher des «experts compétents» pour garantir l’efficacité du ministère.
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