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Actualités - CHRONOLOGIE

"La terreur ou la paix" : Netanyahu somme les palestiniens de choisir (photo)

Opposition des Palestiniens, mécontentement de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis, critiques en Israël et risques d’embrasement: rien ne semble devoir entamer la détermination du gouvernement Netanyahu de poursuivre les travaux en prévision de la construction de 6.500 logements dans une nouvelle colonie juive à Jebel Abou-Ghneim, rebaptisé pour l’occasion Har Homa.

Mercredi, les bulldozers ont repris leur travail, suspendu mardi à la tombée de la nuit, et le premier ministre israélien a réaffirmé à la radio publique: «Je ne peux pas concevoir une paix avec les Arabes qui ne nous permettrait pas de construire à Jérusalem comme nous l’entendons».
M. Benjamin Netanyahu a souligné n’avoir nulle intention de faire marche arrière et a rejeté les critiques de l’opposition en Israël, qui juge le moment «inopportun».
«Aucun moment n’est opportun, puisque les Arabes ne sont jamais d’accord pour que nous construisions» dans la partie orientale annexée de Jérusalem, a martelé le premier ministre israélien. Il a mis en garde les autorités palestiniennes contre la tentation de réagir avec violence, en les sommant de choisir «entre la terreur et la paix», et s’est déclaré «persuadé que le processus de paix se poursuivra».

Six mois au
lieu de deux ans

D’autre part, M. Netanyahu a proposé d’achever les négociations sur le statut final des territoires palestiniens d’ici six mois au lieu de deux ans. La proposition a aussitôt été rejetée par la partie palestinienne. Le chef des négociateurs Saëb Erakat a ainsi estimé que le premier ministre israélien «tente de détourner l’attention des bulldozers». Selon la télévision israélienne, cette proposition aurait été transmise à M. Arafat par l’intermédiaire du roi Hussein et du prince héritier de Jordanie Hassan. La télévision a précisé que M. Netnayahu entendait ainsi sortir du «carcan des accords d’Oslo» et qu’il s’agissait de la première proposition officielle israélienne en ce sens.
Selon la télévision, la proposition de M. Netanyahu pourrait jeter les bases d’un gouvernement d’union nationale avec l’opposition travailliste.
Les opposants au quartier de Har Homa ont perdu une nouvelle bataille sur le plan juridique, avec le rejet par la Cour suprême israélien de deux pouvoirs contre les travaux, commencés mardi.
Les juges ont reporté à la semaine prochaine leur décision sur un troisième pourvoi, déposé par un promoteur immobilier israélien furieux que son propre projet n’ait pas été retenu pour la construction du nouveau quartier.
Par ailleurs, un nouveaux sondage à confirmé mercredi qu’une majorité d’Israéliens estime inopportune la construction de Har Homa. Selon le sondage, effectué par l’institut Gallup, 48% des juifs israéliens sont de cet avis, contre 40% de l’avis contraire et 12% sans opinion.
Toutefois, une forte majorité est, «sur le principe», d’accord pour la construction du quartier controversé (60% pour, 26% contre et le reste sans opinion). Le sondage réalisé sur un échantillon de 500 personnes a été publié par le quotidien «Maariv».
(AFP, Reuter)
Opposition des Palestiniens, mécontentement de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis, critiques en Israël et risques d’embrasement: rien ne semble devoir entamer la détermination du gouvernement Netanyahu de poursuivre les travaux en prévision de la construction de 6.500 logements dans une nouvelle colonie juive à Jebel Abou-Ghneim, rebaptisé pour l’occasion...