Parmi les organisations présentes à cette rencontre (qui a eu lieu à Bir el-Abed, dans la banlieue-sud) figuraient, notamment, outre le «Hezbollah», le «Baas» pro-syrien, le Parti syrien national social (PSNS), le Parti communiste libanais, le Parti socialiste progressiste de M. Walid Joumblatt, la «Jamaa islamiya», la Ligue des travailleurs (du député Zaher Khatib), l’Union socialiste arabe — organisation nassérienne, ainsi que les organisations palestiniennes implantées au Liban.
Les orateurs qui ont pris la parole ont demandé au gouvernement d’accorder l’asile politique aux cinq Japonais, emprisonnés depuis le 15 février.
Le vice-président du Conseil politique du «Hezbollah», Hajj Mahmoud Qomaty, a estimé que le mandat d’arrêt lancé contre les militants de l’Armée rouge faisait «craindre des mesures similaires à l’encontre de toute personne ayant lutté contre l’ennemi sioniste».
Le responsable intégriste a rendu hommage à Kozo Okamoto, figure légendaire de l’Armée rouge japonaise, et à ses quatre camarades détenus au Liban «quelles que soient les différences idéologiques qui nous séparent».
«Il s’agit de combattants de la liberté qui se sont sacrifiés pour la cause palestinienne. Il faut les traiter avec égard et leur accorder l’asile politique au lieu de les jeter en prison», a-t-il dit.
Un «comité de suivi» a été formé de délégués des formations de la gauche laïque et des mouvements panarabes et intégristes libanais ainsi que des organisations palestiniennes présentes lors de la réunion.
Mardi, des tracts, accompagnés d’une photo de Kozo Okamoto lors de son procès en Israël, portant le slogan «Liberté pour Okamoto et ses camarades», étaient distribués dans certaines rues de Beyrouth.
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