M. Hariri sera reçu demain par le chef de l’Etat égyptien, M. Hosni Moubarak, avec qui il évoquera également les développements relatifs au processus de paix dans la région.
Faisant face à une saturation du marché local de certains produits agricoles, le Liban en avait interdit l’importation à court terme pour sauvegarder l’intérêt des cultivateurs libanais. Le gouvernement avait pris cette décision en dépit des accords d’échange conclus avec plusieurs pays.
L’Egypte avait demandé au Liban de lever l’interdiction de l’importation de pommes de terre, estimant que cette mesure pourrait affecter les relations économiques.
sUn navire avec une cargaison de pommes de terre égyptiennes se dirige actuellement vers le Liban. Et si l’autorisation de débarquement ne lui est pas accordée, la cargaison pourrait être perdue.
Dans le cadre du litige économique, les autorités égyptiennes ont augmenté les tarifs douaniers sur certains produits importés du Liban, imposant une taxe de 55% sur les pommes, soit 350 dollars la tonne.
Après une série de contacts avec les responsables égyptiens, le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, avait réussi à obtenir des autorités égyptiennes une baisse de la tarification qui a été ramenée à 35%. Cependant, des mesures strictes de contrôle de qualité ont été imposées aux pommes libanaises retardant considérablement le processus d’exportation.
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