Doha pour un partenariat entre producteurs et consommateurs de gaz

DOHA, 17 Mars (AFP). — Le Qatar a plaidé lundi pour un partenariat à long terme entre producteurs et consommateurs de gaz, au moment où la demande mondiale de cette énergie non polluante est en nette croissance.
«Un partenariat à long terme doit s’instaurer entre producteurs et consommateurs de gaz, pour assurer la fourniture de cette énergie et contourner les obstacles techniques et financiers», a déclaré le ministre de l’Energie et de l’Industrie Abdallah ben Hamad al-Attiya à l’ouverture à Doha d’une conférence sur le gaz.
«Ce partenariat obligerait les deux parties à établir une concertation permanente durant la période d’exécution des contrats qui les lient», a ajouté le ministre qatariote, dont le pays détient les troisièmes réserves mondiales de gaz après la Russie et l’Iran.
Sous le thème «Le gaz au Proche-Orient, avenir et défis», la conférence se déroule avec la participation d’un millier d’experts. Elle doit se pencher durant trois jours sur un large éventail de questions liées aux aspects économique et technique de l’industrie gazière dans la région.
Le Qatar doit y présenter un document de travail portant sur l’exploitation de son gaz, lancée dans le cadre d’un programme d’un coût de plusieurs milliards de dollars.
Le Qatar ainsi que ses deux voisins, l’Iran et les Emirats arabes unis, détiennent plus du quart des réserves mondiales prouvées de gaz.
Doha avait inauguré le 24 février le terminal d’exportation de gaz de Ras Laffan, l’un des plus grands au monde. Le port de Ras Laffan, dans le nord-est du Qatar, est doté d’une capacité de chargement de 30 millions de tonnes/an de gaz naturel liquéfié. Il a été aménagé à un coût estimé officiellement à 1 md USD.
Le Qatar a des réserves de gaz prouvées de 10.000 milliards m3. Le pays, un petit producteur de brut, compte sur les ventes de GNL pour doubler son revenu dans 10 ans.