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Actualités - CHRONOLOGIE

Paris condamne la fermeture des bureaux palestiniens (photo)

La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette, a jugé que l’Etat hébreu n’avait pas le droit de fermer les quatre bureaux palestiniens dans la partie arabe de Jérusalem. Quelques instants à peine après avoir fait une déclaration en ce sens en Israël, le chef de la diplomatie française reconnaissait à son arrivée à Damas que le processus de paix se trouvait dans une phase «très difficile». La veille déjà, il qualifiait la situation de «préoccupante et négative».
«La situation du processus de paix est très difficile et très compliquée; c’est pourquoi je dois en parler avec les dirigeants syriens et voir ensemble ce que nous pouvons faire», a déclaré à la presse M. de Charette à son arrivée à Damas.
«Je crois que beaucoup d’obstacles demeurent sur le chemin du processus de paix et la France s’efforce naturellement de faciliter les choses. C’est pourquoi j’attache beaucoup d’importance à la conversation que j’aurai avec le président Hafez el-Assad», a-t-il indiqué.
Le chef de la diplomatie française a rencontré en soirée son homologue syrien Farouk el-Chareh, et jeudi le président syrien Hafez el-Assad.
A Jérusalem, il avait affirmé que le blocage des négociations entre Israël et la Syrie créait une situation «préoccupante et négative». Il avait ajouté que «l’écart est large» entre la Syrie et Israël et que la France œuvrait à «rapprocher les points de vue».
De son côté, M. Chareh a déclaré que «les dernières mesures israéliennes (concernant la colonisation à Jérusalem) n’encouragent pas à la relance du processus de paix, car elles montrent que le gouvernement israélien ne veut pas la paix et fait fi de l’opinion publique internationale».
«M. de Charette constatera que la Syrie veut la reprise des pourparlers à partir du point où ils s’étaient arrêtés (en février 1996) car nous ne voulons pas revenir en arrière», a ajouté le ministre syrien.
Avant son départ d’Israël, le ministre français des Affaires étrangères avait déclaré, à l’issue d’une entrevue avec des personnalités palestiniennes: «Les Israéliens ne sont pas en droit de prendre une telle décision (la création d’une onzième colonie à Jérusalem-Est), qui ne contribue pas à créer un climat favorable pour le processus de paix».
M. de Charette avait indiqué que la décision de M. Netanyahu, de même que le projet de création d’une colonie juive entre Jérusalem-Est et Bethléem, «va contre la lettre et l’esprit des accords d’Oslo» sur l’autonomie palestinienne, qui ont renvoyé la discussion sur Jérusalem aux pourparlers sur le statut final des territoires.
«Les deux décisions (d’Israël) sont autant de signaux négatifs, après l’espoir soulevé par l’accord sur Hébron» conclu le 15 janvier dernier par l’OLP et Israël, avait déclaré le chef de la diplomatie française, rappelant que la France, à l’instar de l’ensemble de la comunauté internationale, ne reconnaissait pas l’annexion de Jérusalem-Est par Israël.
M. de Charette avait noté «un très vif mécontentement et beaucoup d’inquiétude» parmi ses interlocuteurs palestiniens. Il s’était entretenu avec des personnalités et députés de Jérusalem-Est conduits par M. Fayçal Husseini, à l’université palestinienne Al-Qods puis au consulat général de France à Jérusalem.
M. de Charette doit séjourner 24 heures en Syrie avant de se rendre au Liban, dernière étape de sa tournée dans la région.
La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette, a jugé que l’Etat hébreu n’avait pas le droit de fermer les quatre bureaux palestiniens dans la partie arabe de Jérusalem. Quelques instants à peine après avoir fait une déclaration en ce sens en Israël, le chef de la diplomatie française reconnaissait à son arrivée à Damas que le...