L’entrevue avec le président du Parlement a eu lieu au siège de la Chambre des députés, en présence du député brésilien d’origine libanaise, M. Ricardo Azar, des deux évêques maronites du Brésil et d’Antélias, NN.SS. Youssef Mahfouz et Youssef Béchara, et de l’ambassadeur du Liban au Brésil, M. Ghazi Chidiac.
A l’issue de la rencontre, qui a duré une demi-heure, M. Tamer a évoqué ses liens familiaux avec sa mère-patrie, soulignant qu’il a des onclesqui vivent toujours au Liban. Précisant qu’il n’avait jamais visité son pays d’origine, le président du Parlement a souligné qu’il envisageait de se rendre prochainement à Beyrouth en sa qualité de chef du Législatif.
Avant ses deux entrevues avec les présidents du Sénat et du Parlement, le patriarche maronite avait rencontré au domicile de l’ambassadeur du Liban les ambassadeurs arabes accrédités au Brésil. le cardinal Sfeir s’est d’autre part rendu au siège du club Monte Libano, à Brasilia, où il a été chaleureusement accueilli par les notables et les membres de la communauté libanaise. Le patriarche maronite a prononcé à cette occasion une allocution dans lequelle il a invité les émigrés libanais à multiplier leurs voyages au Liban afin de consolider leurs liens avec la mère-patrie. Le cardinal Sfeir a déploré dans ce cadre que les dirigeants libanais n’aient pas encore accordé aux émigrés libanais leurs droits politiques légitimes, notamment pour ce qui a trait à la participation aux élections législatives. «Il s’agit là d’un droit inaliénable que les responsables devraient vous accorder», a déclaré le prélat maronite.
En fin de soirée (23h, heure de Beyrouth), le cardinal Sfeir a quitté Brasilia pour Belo Horizonte, troisième étape de son périple brésilien.
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