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Actualités - CHRONOLOGIE

Relaxation des deux médecins arrêtés dans l'affaire du décès de Alaa Nayyouf

Le juge d’instruction de Tripoli, M. Riyad Abou Ghida, a ordonné la remise en liberté des deux médecins Mohamed Hochar et Ahmed Chaker el-Samad et d’un employé de l’un des hôpitaux privés de Tripoli arrêtés dans l’affaire du décès du petit Alaa Nayyouf.
Le malheureux, heurté par une voiture le 10 février dernier, avait succombé à ses blessures le soir même de l’accident pour n’avoir pas reçu les soins d’urgence nécessités par son état.
Le juge Abou Ghida a ordonné la remise en liberté des trois prévenus sur base d’une demande de relaxation présentée par leurs avocats.
Les prévenus sont accusés de négligence et d’avoir omis de s’acquitter de leur devoir en prodiguant les soins d’urgence nécessaires à l’enfant blessé et hospitalisé dans un établissement privé.
Le juge Abou Ghida avait conféré au préalable avec les présidents des ordres et syndicats des professions libérales au Liban-Nord en présence du président du syndicat des hôpitaux privés, M. Faouzi Adaïmi.
Dans un communiqué, l’Ordre des médecins du Liban-Nord a déploré l’arrestation des médecins et réclamé que le corps médical bénéficie d’une immunité lui permettant de pratiquer son métier en toute dignité.
Dans l’affaire du décès de Alaa Nayyouf, l’ordre a mis en cause la responsabilité du ministère de la Santé qui doit assurer aux hôpitaux gouvernementaux les équipements adéquats pour traiter d’une manière efficace les cas d’urgence. Ce qui, à son avis, dispensera les citoyens de s’adresser aux hôpitaux privés de la région.
Le président de l’Ordre des médecins a, par ailleurs, réclamé l’institution de tribunaux ad hoc pour le jugement des membres du corps médical.
De son côté, le président de l’Ordre des avocats du Liban-Nord, M. Georges Tok, a mis l’accent sur le caractère sacré de l’autonomie de la justice en affirmant que l’Ordre des avocats n’intervient que dans le cas où des arrestations sont effectuées en violation de la loi.
Dans le cas du décès du petit Alaa Nayyouf il en a fait assumer la responsabilité aux propriétaires des hôpitaux privés. Il a estimé inconcevable qu’à l’orée du 21e siècle des personnes succombent en raison du refus de leur admission à l’hôpital ou par manque de soins médicaux.
Le juge d’instruction de Tripoli, M. Riyad Abou Ghida, a ordonné la remise en liberté des deux médecins Mohamed Hochar et Ahmed Chaker el-Samad et d’un employé de l’un des hôpitaux privés de Tripoli arrêtés dans l’affaire du décès du petit Alaa Nayyouf.Le malheureux, heurté par une voiture le 10 février dernier, avait succombé à ses blessures le soir même de...