L'affaire de l'armée rouge japonaise Sami El-Khatib déplore les lacunes au niveau de l'action policière

Le président de la commission parlementaire de la Défense, M. Sami el-Khatib, a déploré hier «les lacunes au niveau de l’action policière» entreprise dans le cadre de l’enquête dans l’affaire de l’arrestation de membres présumés de l’Armée rouge japonaise estimant que «le Liban risque d’en payer le prix».
Dans une conférence de presse qu’il a tenue en sa résidence à Jeb Jannine, dans la Békaa, M. el-Khatib a indiqué que c’est en suivant l’évolution de cette affaire qu’il a noté «des lacunes au niveau de l’action policière». «Cela ne veut pas dire que c’est une personne ou un service déterminés qui en assument la responsabilité, a-t-il ajouté, mais en définitive, le Liban risque de payer un prix élevé en raison de cette carence dans un secteur que nous avons consolidé durant les cinq dernières années».

Enquête sur
les lacunes

«C’est sur base de cette sécurité que nous avons réussi à reconstruire le pays et à entreprendre des projets de développement et c’est pour cela qu’il est extrêmement dangereux de se jouer de la sécurité», a-t-il ajouté, avant de supposer qu’une enquête est menée «pour déterminer les raisons de ces lacunes et la personne qui en serait responsable»