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Actualités - CHRONOLOGIE

Elle s'est réunie en l'absence du chef du gouvernement Boueiz expose à la commission des AE les résultats de ses contacts parisiens (photo)

aLa commission parlementaire des Affaires étrangères a pris connaissance hier des explications du ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz au sujet des entretiens qu’il a eus à Paris avec les responsables français et notamment son homologue Hervé de Charette.
Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, qui devait également rendre compte des résultats de ses entretiens avec le président français, Jacques Chirac, s’est excusé de ne pouvoir participer à la réunion, en arguant de la présence du ministre Boueiz, qui «peut parler au nom du gouvernement».
L’absence de M. Hariri a été très critiquée, à en croire des sources parlementaires.
Rappelons que le président du Parlement, Nabih Berry, avait demandé la tenue de cette réunion, après les nombreuses critiques exprimées par les députés lors de la séance parlementaire de la semaine dernière, au sujet des «contacts parisiens» du président Hariri.
Les députés avaient alors dénoncé le fait que M. Boueiz n’ait pas assisté aux entretiens de M. Hariri, et que celui-ci ait entrepris ces contacts sans en avoir prévenu le Conseil des ministres. Des députés avaient aussi réclamé des explications au sujet des rumeurs faisant état de démarches françaises en vue de la dissociation des volets syrien et libanais des négociations de paix.
Réunie hier sous la présidence de M. Ali el-Khalil, la commission a écouté les explications de M. Boueiz.
A l’issue de la réunion, M. el-Khalil a indiqué que «la Convention de Vienne donne aux chefs de l’Etat, du gouvernement et de la diplomatie le droit d’avoir des contacts à l’étranger sans en revenir au Conseil des ministres», ajoutant que «les lois prévoient que le Conseil des ministres doit charger des représentants libanais de cette mission, et définir les sujets qui seront examinés».
A la question de savoir pourquoi M. Hariri s’est absenté, M. el-Khalil a répondu: «Nous avons convié le chef du gouvernement et le ministre des AE; le chef du gouvernement s’est excusé en arguant de la présence du ministre, qui peut parler au nom du gouvernement».
M. el-Khalil a en outre souligné que la commission a examiné la question des affirmations israéliennes selon lesquelles la France serait disposée à envoyer des militaires au Liban-Sud en cas d’un retrait israélien unilatéral. Il a noté dans ce cadre que la France «a indiqué avoir refusé cette proposition, et ne pas en avoir été informée».
M. el-Khalil a ajouté que M. Boueiz a mis la commission au courant des résultats de ses entretiens et de ceux de M. Hariri à Paris, au cours desquels MM. Chirac et de Charette ainsi que le ministre de la Défense Charles Millon «ont exprimé le rejet par la France des propositions israéliennes avancées dans les médias».
Il a en outre indiqué que la commission a examiné la question du projet «Liban d’abord», «cette proposition piégée que le Liban rejette».
Concernant l’affaire de l’Armée rouge, M. el-Khalil a indiqué que M. Boueiz a informé les députés du fait qu’il n’a pas encore obtenu confirmation, auprès des autorités judiciaires qu’il a contactées, de la présence de détenus japonais.
aLa commission parlementaire des Affaires étrangères a pris connaissance hier des explications du ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz au sujet des entretiens qu’il a eus à Paris avec les responsables français et notamment son homologue Hervé de Charette.Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, qui devait également rendre compte des résultats de ses entretiens avec...