La justice libanaise a décidé hier d’expulser un Irakien suspecté d’avoir commis des assassinats pour le compte des services secrets irakiens, malgré un non-lieu de l’enquête, a-t-on appris de source judiciaire.
«Il s’est avéré, à l’issue de l’enquête, qu’il n’existe pas de mandat d’arrêt international d’Interpol à l’encontre de Bassam Yaacoub Youssef», a indiqué M. Khaled Hammoud, commissaire adjoint du gouvernement près le tribunal militaire.
Selon la justice, Bassam Yaacoub Youssef se trouve en situation légale au Liban, contrairement aux premières informations selon lesquelles il était entré de manière illégale en octobre dernier.
Ce vétérinaire irakien avait été arrêté il y a une semaine dans un couvent du Mont-Liban, près de Beyrouth, sur la foi d’informations obtenues par les services de sécurité libanais, selon lesquelles il aurait «collaboré avec les services de renseignements irakiens et assassiné pour leur compte des opposants au régime de Bagdad au Koweit, au Maroc, à Londres et en Albanie».
L’agence officielle (ANI) avait alors affirmé qu’il était en possession de documents prouvant son implication dans ces meurtres, au moment de son arrestation.
Bagdad avait démenti vendredi tout lien avec Bassam Yaacoub Youssef, et estimé que ces informations, «mensongères et dénuées de tout fondement, visent à porter atteinte à la réputation de l’Irak et ses relations avec ses frères arabes».
Les relations diplomatiques entre le Liban et l’Irak ont été rompues après l’assassinat à Beyrouth, en 1994, d’un opposant chiite irakien, Taleb Souheil el-Tamimi. Leur rétablissement avait été évoqué à l’occasion de la libération en janvier dernier de trois diplomates irakiens impliqués dans le meurtre de Taleb Souheil et qui avaient été aussitôt expulsés vers Bagdad via Damas.
La Sûreté générale a été chargée d’exécuter l’ordre d’expulsion de Bassam Youssef qui est de confession assyrienne.
«Il s’est avéré, à l’issue de l’enquête, qu’il n’existe pas de mandat d’arrêt international d’Interpol à l’encontre de Bassam Yaacoub Youssef», a indiqué M. Khaled Hammoud, commissaire adjoint du gouvernement près le tribunal militaire.
Selon la justice, Bassam Yaacoub Youssef se trouve en situation légale au Liban, contrairement aux premières informations selon lesquelles il était entré de manière illégale en octobre dernier.
Ce vétérinaire irakien avait été arrêté il y a une semaine dans un couvent du Mont-Liban, près de Beyrouth, sur la foi d’informations obtenues par les services de sécurité libanais, selon lesquelles il aurait «collaboré avec les services de renseignements irakiens et assassiné pour leur compte des opposants au régime de Bagdad au Koweit, au Maroc, à Londres et en Albanie».
L’agence officielle (ANI) avait alors affirmé qu’il était en possession de documents prouvant son implication dans ces meurtres, au moment de son arrestation.
Bagdad avait démenti vendredi tout lien avec Bassam Yaacoub Youssef, et estimé que ces informations, «mensongères et dénuées de tout fondement, visent à porter atteinte à la réputation de l’Irak et ses relations avec ses frères arabes».
Les relations diplomatiques entre le Liban et l’Irak ont été rompues après l’assassinat à Beyrouth, en 1994, d’un opposant chiite irakien, Taleb Souheil el-Tamimi. Leur rétablissement avait été évoqué à l’occasion de la libération en janvier dernier de trois diplomates irakiens impliqués dans le meurtre de Taleb Souheil et qui avaient été aussitôt expulsés vers Bagdad via Damas.
La Sûreté générale a été chargée d’exécuter l’ordre d’expulsion de Bassam Youssef qui est de confession assyrienne.
La justice libanaise a décidé hier d’expulser un Irakien suspecté d’avoir commis des assassinats pour le compte des services secrets irakiens, malgré un non-lieu de l’enquête, a-t-on appris de source judiciaire.«Il s’est avéré, à l’issue de l’enquête, qu’il n’existe pas de mandat d’arrêt international d’Interpol à l’encontre de Bassam Yaacoub...
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