Au cours de cette rencontre, M. Boueiz a exposé longuement les principaux problèmes socio-économiques qui intéressent la population du Kesrouan. Le ministre des A.E. a notamment évoqué l’affaire du projet d’autoroute A-2 qui vise à assurer une liaison rapide entre Beyrouth et le Liban-Nord, via le littoral du Kesrouan. Le tracé actuel de l’autoroute, tel qu’envisagé par l’Etat, a été rejeté, rappelle-t-on, par les députés et les notables du Kesrouan.
M. Boueiz a précisé sur ce plan que le tracé de l’autoroute A-2 risque de porter de graves préjudices à quatre localités du littoral du Kesrouan, à savoir Zouk Mosbeh, Zouk Mikhaël, Haret Sakhr et Ghadir. «Ce projet a, par conséquent, été rejeté, a affirmé M. Boueiz. Nous avons demandé au président de la République de ne pas le signer et de le retourner au ministère des Travaux publics pour le réviser. Nous sommes dans l’attente de la nouvelle étude qui devra être élaborée par le ministère des Travaux publics au sujet du projet en question». Le ministre des A.E. a indiqué à ce propos que la solution envisagée consiste à creuser des tunnels à une trentaine de mètres au-dessous du niveau du sol afin d’éviter de porter préjudice aux zones résidentielles du Kesrouan.
De son côté, M. Camille Ziadé a souligné qu’il a rencontré récemment le ministre des T.P., M. Ali Harajli, qui lui a confirmé que la solution envisagée réside dans la construction de tunnels.