Et d’ajouter: «Nous avons un problème dans la région du Kesrouan. Parce qu’un grand nombre de carrières ont été fermées, 3400 ouvriers ayant à leur charge leurs familles sont au chômage depuis plus de trois mois. Lorsque nous évoquons le problème devant le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, celui-ci nous répond: suis-je donc responsable d’eux? Lorsque ces ouvriers lui demandent un rendez-vous, il le leur refuse. Il en est de même pour le ministre de l’Intérieur», a-t-il dit tout en affirmant que la protection de l’environnement est en réalité «un faux prétexte» à la fermeure de ces carrières.
Réitérant d’autre part son opposition au projet de construction de l’autoroute A2, qui, selon lui, «diviserait en deux la ville de Jounieh comme le mur de Berlin», M. el-Khazen a estimé qu’au cours des prochains mois, l’autostrade de Nahr el-Kalb-Jounieh règlera en grande partie le problème du trafic dans cette zone. Il a précisé que les véhicules pourront emprunter les deux voies du tunnel dans le sens Beyrouth-Tripoli. «Mais le problème persistera après le tunnel. Pour cette raison, nous avons proposé la construction d’une autoroute surélevée aboutissant à Tabarja». «De toute manière, a-t-il ajouté, le problème des embouteillages a déjà été résolu à 40% depuis l’ouverture de la route secondaire allant du Holiday Beach à Dbayé».
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