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Actualités - CHRONOLOGIE

La police est intervenue massivement pour disperser une manifestation Malaise dans l'industrie pétrolière en Iran

TEHERAN, 16 Février (AFP, Reuter). — La police iranienne est intervenue massivement dimanche pour disperser un rassemblement d’ouvriers grévistes de la raffinerie de Téhéran qui protestaient contre leurs conditions de travail et leurs salaires devant le siège du ministère du Pétrole.
Ce mouvement social confirme l’existence d’un malaise social dans le secteur-clé de l’industrie pétrolière iranienne, première source de richesses du pays.
Les manifestants, au nombre de 2.000 environ selon des témoins, s’étaient rassemblés devant le siège du ministère du Pétrole, au centre de Téhéran, avant d’être dispersés par d’importantes forces de police anti-émeutes.
Des membres de forces de sécurité armés et équipés de gourdins, ainsi que des policiers en civil et des membres des milices islamiques, se sont ensuite déployés sur place pour empêcher tout nouveau rassemblement.
Le nombre des personnes interpellées n’était pas connu en fin de soirée, mais selon des témoins 13 autocars ont quitté les lieux avec quelque 300 personnes embarquées par la police.
La situation était devenue normale en début d’après-midi aux abords du ministère où le dispositif policier était sensiblement allégé, a-t-on constaté.
Les ouvriers de la raffinerie de Téhéran, à une quinzaine de km de la capitale iranienne, avaient lancé il y a deux jours un mot d’ordre de grève pour demander l’application d’un accord sur les classifications professionnelles conclu avec les ministères du Pétrole et du Travail.
«La non-application de cet accord ainsi que le bas niveau des salaires ont été à l’origine du mouvement de protestation du personnel de la raffinerie de Téhéran», a indiqué l’agence officielle IRNA.
«Nous savons que les salaires et les avantages sociaux des ouvriers du secteur pétrolier sont les plus bas de l’industrie», avait reconnu jeudi Ali-Reza Mahdjoub, député radical et secrétaire général du «Foyer de l’Ouvrier», principal syndicat officiel des travailleurs en Iran.
Lors d’un discours à l’occasion d’un rassemblement dans l’enceinte de la raffinerie de Téhéran, M. Mahdjoub avait promis aux ouvriers qu’il «s’efforcerait de restaurer leurs droits», selon le journal Kar-o-Kargar, proche des milieux ouvriers.
Cité par l’agence IRNA, un représentant des grévistes a affirmé qu’un accord s’était dégagé dimanche entre le ministère et le personnel «qui devait regagner son travail dans les prochaines heures».
La raffinerie de Téhéran est l’une des plus grandes du pays, avec Abadan (Sud-Ouest), Ispahan (centre), Chiraz (Sud) et Tabriz (Nord).
Des rumeurs de mouvements sociaux dans les raffineries iraniennes, reprises notamment par des mouvements d’opposition à l’étranger, avaient circulé au cours des dernières semaines à Téhéran.
L’agence IRNA avait diffusé le 15 janvier un communiqué de la Société Nationale du Pétrole (NIOC), démentant toute grève à la raffinerie de Chiraz et mettant en exergue les avantages sociaux des travailleurs de ce secteur.
TEHERAN, 16 Février (AFP, Reuter). — La police iranienne est intervenue massivement dimanche pour disperser un rassemblement d’ouvriers grévistes de la raffinerie de Téhéran qui protestaient contre leurs conditions de travail et leurs salaires devant le siège du ministère du Pétrole.Ce mouvement social confirme l’existence d’un malaise social dans le secteur-clé de...