Accompagné du responsable du bureau des aides américaines, M. James Stevenson, l’ambassadeur Jones a rendu visite au ministre d’Etat pour les Affaires financières, M. Fouad Siniora.
A l’issue de l’entretien, M. Jones a déclaré que son gouvernement en était encore à «collecter des informations» concernant les domaines susmentionnés.
Il a ajouté que M. Stevenson informera les responsables américains des résultats de sa tournée auprès des officiels libanais en vue d’examiner avec eux les possibilités d’étendre les programmes d’aides au Liban.
D’autre part, à la question de savoir si l’aide américaine décidée à Washington lors de la conférence des Amis du Liban était déjà à la disposition du gouvernement, M. Jones a répondu: «Nous ne donnons pas directement l’argent à l’Etat. Nous l’investissons dans des projets bien définis que l’Etat fixe après des concertations entre les secteurs public et privé». Le diplomate a estimé dans ce cadre que le gouvernement insiste sur l’importance du secteur privé pour entreprendre des projets productifs «loin de la bureaucratie». «Naturellement, a-t-il ajouté, tout ce programme est établi en coordination et en collaboration avec le gouvernement libanais pour éviter les conflits d’intérêt».
Chez Eddé
MM. Jones et Stevenson ont également conféré avec le ministre d’Etat Michel Eddé au sujet du congrès qui s’est déroulé récemment à Washington et qui était consacré au développement des petites et moyennes entreprises.
Représentant le Liban à la tête d’une délégation officielle, M. Eddé avait participé à ce congrès organisé notamment sous le haut patronage de Mme Hilary Bill Clinton et de la reine Sophie d’Espagne.
Environ 2000 personnes étaient présentes à ce congrès représentant des gouvernements, des organisations internationales et régionales. La délégation libanaise, qui était la seule délégation arabe officielle, a rencontré en marge de ce sommet financier, un certain nombre de délégués d’institutions économiques avec qui elle a conféré au sujet des moyens susceptibles d’améliorer la production des PME libanaises. Parmi les institutions consultées à cette occasion: «US Aid, Small Business Administration» et «l’Institution de financement international» (I.F.C. relevant de la Banque mondiale).
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