Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a critiqué hier «l’absence de planification du gouvernement, d’une comptabilité précise, d’un contrôle des fonds indépendants et de coordination entre les ministères».
Dans son homélie dominicale prononcée à Bkerké après la lecture de l’évangile le patriarche maronite a déclaré à ce sujet: «Comme la plupart des citoyens, nous avons assisté hier (samedi) au débat budgétaire à l’Assemblée, qui a porté sur des questions administratives, économiques, financières, judiciaires et politiques. La gestion de ces affaires n’a pas manqué d’être la cible de critiques acerbes», a-t-il dit tout en déplorant aussi «l’absence de transparence dans les dépenses qui implique le gaspillage; sans compter le retard de l’Etat à payer les sommes dues aux citoyens, les détournements de fonds, les accusations, les dettes exorbitantes qui esquintent en définitive le consommateur». Et le cardinal de se demander: «Le Libanais admet-il donc une telle gestion de ses affaires publiques? C’est une question que doit se poser chaque responsable et chaque citoyen en toute conscience», a-t-il conclu.
Après la messe, le prélat maronite a notamment reçu les députés Pierre Daccache et Nabil Boustani.
Messe à Antélias
La veille, samedi, Mgr Sfeir avait célébré l’office divin dans l’église St-Elie d’Antélias à l’occasion de la «Journée de la vie consacrée» que le pape Jean-Paul II a proclamée pour le 2 février, fête de la présentation de Jésus au Temple.
Etaient notamment présents à cette messe: le vice-président du Conseil, M. Michel Murr, le ministre Elias Hanna; les députés Gebrane Tok, Chaker Abou Sleiman, Antoine Haddad ainsi qu’un certain nombre de personnalités spirituelles.
Dans son homélie prononcée à cette occasion, le patriarche maronite a notamment indiqué que «les plaintes augmentent de plus en plus concernant la majoration des écolages et des frais d’hospitalisation dans les hôpitaux».
Dans son homélie dominicale prononcée à Bkerké après la lecture de l’évangile le patriarche maronite a déclaré à ce sujet: «Comme la plupart des citoyens, nous avons assisté hier (samedi) au débat budgétaire à l’Assemblée, qui a porté sur des questions administratives, économiques, financières, judiciaires et politiques. La gestion de ces affaires n’a pas manqué d’être la cible de critiques acerbes», a-t-il dit tout en déplorant aussi «l’absence de transparence dans les dépenses qui implique le gaspillage; sans compter le retard de l’Etat à payer les sommes dues aux citoyens, les détournements de fonds, les accusations, les dettes exorbitantes qui esquintent en définitive le consommateur». Et le cardinal de se demander: «Le Libanais admet-il donc une telle gestion de ses affaires publiques? C’est une question que doit se poser chaque responsable et chaque citoyen en toute conscience», a-t-il conclu.
Après la messe, le prélat maronite a notamment reçu les députés Pierre Daccache et Nabil Boustani.
Messe à Antélias
La veille, samedi, Mgr Sfeir avait célébré l’office divin dans l’église St-Elie d’Antélias à l’occasion de la «Journée de la vie consacrée» que le pape Jean-Paul II a proclamée pour le 2 février, fête de la présentation de Jésus au Temple.
Etaient notamment présents à cette messe: le vice-président du Conseil, M. Michel Murr, le ministre Elias Hanna; les députés Gebrane Tok, Chaker Abou Sleiman, Antoine Haddad ainsi qu’un certain nombre de personnalités spirituelles.
Dans son homélie prononcée à cette occasion, le patriarche maronite a notamment indiqué que «les plaintes augmentent de plus en plus concernant la majoration des écolages et des frais d’hospitalisation dans les hôpitaux».
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a critiqué hier «l’absence de planification du gouvernement, d’une comptabilité précise, d’un contrôle des fonds indépendants et de coordination entre les ministères».Dans son homélie dominicale prononcée à Bkerké après la lecture de l’évangile le patriarche maronite a déclaré à ce sujet: «Comme la plupart...
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