Le sous-secrétaire d'état suédois examine au palais Bustros le dossier du P.O. (photo)

Le sous-secrétaire d’Etat suédois aux Affaires étrangères, M. Jan Eliasson, est arrivé hier matin à Beyrouth, venant d’Amman, pour assister à la réouverture de l’ambassade de Suède au Liban. Le responsable suédois s’est entretenu dans la journée avec le chef de la diplomatie Farès Boueiz ainsi qu’avec le secrétaire général du Palais Bustros, M. Zafer el-Hassan. La cérémonie de réouverture de l’ambassade de Suède devait avoir lieu dans la soirée d’hier en présence des hauts responsables des A.E.
M. Eliasson est arrivé dans la matinée à l’AIB où il a été accueilli par le directeur des Affaires internationales au ministère des Affaire étrangères, M. Farid Abboud, et le directeur adjoint du Protocole au Palais Bustros, M. Mourad Jammal. Dans une déclaration faite au salon d’honneur de l’aéroport, le responsable suédois a souligné que la conclusion de l’accord israélo-palestinien sur Hébron constitue «un premier pas sur la voie de la paix. Il est important, a-t-il souligné sur ce plan, que nous œuvrions tous, et j’insiste sur le terme «tous», afin de maintenir la dynamique de paix».
Après avoir mis l’accent sur la nécessité d’appliquer la résolution 425 du Conseil de Sécurité, M. Eliasson a rappelé que la Suède a «constamment prôné le respect des résolutions internationales concernant le Proche-Orient». Le responsable suédois a souligné dans ce cadre que son pays, en tant que membre de l’Union européenne, désire jouer un rôle accru au Proche-Orient en vue de contribuer à la relance du processus de paix.
Peu après son arrivée, M. Eliasson a été reçu par M. Boueiz avec qui il a passé en revue l’évolution de la situation dans la région. M. Eliasson a ensuite tenu une réunion de travail de près d’une heure et demie avec le secrétaire général du Palais Bustros. A l’issue de la rencontre, le responsable suédois a mis l’accent sur l’importance de la réouverture de l’ambassade de Suède à Beyrouth, soulignant que la présence diplomatique suédoise au Liban est vitale pour renforcer les relations bilatérales sur les plans politique, économique et culturel.