Le bois, elles en ont besoin pour chauffer leur maisonnée du froid des nuits (même si l’hiver est lent à s’installer cette année). Il attisera également le feu du four de la cuisine pour assurer la potée quotidienne. Le petit salaire du père de famille suffit à peine pour assurer un minimum de nourriture, de vêtements chauds et les frais de l’école, même gratuite. Alors, le carburant pour des «soubias» devient un luxe inaccessible. Plus sain, le bois sec palliera un gros problème.
Les fagots sur la tête malgré le poids des ans, le pas encore alerte, elles vont en rêvant peut-être à ces meilleures conditions de vie promises par les uns et les autres.
Nassif NASSIF
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