Il reviendra par voie de conséquence à la Cour de cassation militaire, présidée par le juge Amine Nassar, de se prononcer sur la demande de relaxation. Cette instance devrait être formée d’ici à lundi, date à laquelle elle se réunira pour se prononcer sur la question. En toute vraisemblance, et sauf revirement de dernière heure, le journaliste du «An-Nahar» devrait donc être libéré en début de semaine (VOIR PAGE 4).
Comme l’a affirmé le chef de l’Etat, le président Elias Hraoui, lors des audiences hebdomadaires accordées aux députés, jeudi, le dossier des dernières interpellations devrait donc être clos sous peu. Selon certaines sources dignes de foi, c’est essentiellement grâce à des démarches diplomatiques occidentales pressantes qu’un sérieux coup de frein a été donné à la vague d’arrestations survenue à la veille de Noël. C’est cette intervention diplomatique qui aurait empêché que l’affaire ne prenne une autre tournure susceptible d’approfondir davantage le déséquilibre communautaire et national dans le pays.
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