A l’issue de son entretien avec le prélat, M. Bakhos a indiqué que sa démarche a été motivée par l’homélie dominicale du patriarche maronite, ce dernier ayant notamment critiqué le projet prévoyant la nomination d’un tiers des membres des conseils municipaux. M. Bakhos a précisé que la loi prévoyait la désignation du quart et non du tiers des membres. «Et encore, a-t-il ajouté, cela n’est pas obligatoire».
En réponse à une question, M. Bakhos a déclaré: «Le citoyen élira la majorité du conseil municipal. (...) J’ai donné un exemple à Sa Béatitude: il y a aujourd’hui une grande zone industrielle dans la municipalité de Zalka-Amaret Chalhoub, et le président de l’association des industriels est M. Jacques Sarraf qui, à lui seul, constitue un empire... Or quel mal y a-t-il s’il est désigné parmi les 13 membres du conseil municipal? Il enrichira la municipalité de ses idées et de son expérience. Il en va de même pour les municipalités qui se trouvent dans des centres de villégiature. Suivant la même logique, on pourrait nommer des propriétaires d’hôtel dans les conseils municipaux». L’ancien député a estimé dans ce cadre que la désignation du quart des membres des conseils municipaux ne représentait pas un grand danger surtout dans les régions de villégiature.
«De toute manière, a-t-il ajouté, c’est une procédure qui existait auparavant au Liban et que l’on trouve dans plusieurs pays du monde».S
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