Le bureau a tenu hier, sous la présidence de M. Elias Abou-Rizk, une réunion au cours de laquelle ont été évoquées les rumeurs circulant dans les milieux gouvernementaux et faisant état d’une possibilité d’imposition de nouveaux impôts et taxes, notamment sur l’essence.
A l’issue de cette réunion, le bureau a fait paraître un communiqué dans lequel il a souligné que les milieux gouvernementaux ainsi que ceux des médias évoquent la possibilité de l’imposition de nouvelles taxes, notamment sur l’essence, sous prétexte de subvenir aux frais requis par l’échelle des salaires des enseignants pour la couverture de laquelle on avait déjà augmenté le prix de ce carburant de 3.000 L.L./bidon durant l’été de 1995, ce qui avait provoqué les manifestations de juillet de la même année.
Le communiqué a poursuivi en soulignant que la CGTL, qui s’était déclaré par le passé contre toute augmentation du prix de l’essence ainsi que de ceux des produits de première nécessité, réitère aujourd’hui son refus absolu de toute nouvelle augmentation du prix de ce produit et met en garde le gouvernement contre la poursuite d’une pareille politique. Elle invite, a encore ajouté le communiqué, toutes les couches populaires, dans la capitale et dans les zones rurales, à recourir à toutes les formes de protestation pour s’opposer à une pareille décision, y compris à la grève et aux manifestations, droit garanti par la Constitution.
Le communiqué a conclu en invitant les différents organismes de la centrale syndicale (conseil exécutif, conseil des délégués, etc...) à tenir une réunion pour prendre les mesures nécessaires en vue de faire face à toute nouvelle augmentation de taxes, notamment sur l’essence, et en demandant à la Chambre des députés de s’opposer à une pareille mesure.
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