Boueiz invité au congrès des non-alignés

M. Farès Boueiz, ministre des Affaires étrangères, a reçu hier une invitation officielle de la part de son homologue indien à participer aux travaux du congrès des pays non alignés.
C’est M. Ajai Choudhry, ambassadeur d’Inde au Liban, qui a remis l’invitation à M. Boueiz pour ce 12e congrès des ministres des Affaires étrangères des non-alignés qui se tiendra à New-Delhi, les 7 et 8 avril prochain.
Par ailleurs, M. Zafer el-Hassan, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, a reçu hier M. Constantin Tunsanu, ambassadeur de Roumanie au Liban, qui s’est abstenu de toute déclaration à l’issue de cette rencontre.
Par la suite M.el-Hassan devait recevoir M. Adel Abdel-Moneim el-Khedry, ambassadeur d’Egypte au Liban.
Le diplomate égyptien a précisé être convenu avec M. el-Hassan de coordonner leurs actions pour parvenir à fixer une date définitive à la réunion du comité agricole conjoint libano-égyptien prévue initialement pour mars prochain.

L’exportation des
pommes libanaises

M. el-Khedry s’est étonné de se voir interrogé à propos de prétendus obstacles que son pays impose à l’importation de pommes libanaises.
«Je suis étonné d’entendre pareilles rumeurs, je tiens à rappeler que l’Egypte, consciente de sa responsabilité fraternelle envers le Liban, a déjà entrepris à deux reprises, la première fois en avril dernier, et la seconde en octobre dernier, d’importer des pommes libanaises», a indiqué l’ambassadeur d’Egypte.
Il a ajouté: «Je tiens à affirmer que mon pays ne provoque aucunement des complications douanières, nous avons transmis au ministère de l’Agriculture les documents officiels qui prouvent que les importations de pommes libanaises subissent un contrôle identique à celui que subissent toutes les autres importations venues d’autres pays».
M. el-Khedry a tenu à expliquer que «les agriculteurs libanais doivent comprendre que l’écoulement de leurs récoltes n’incombe pas uniquement à l’Egypte», et que cette question, tel qu’elle se pose dans certains milieux, provoque déjà une certaine «susceptibilité» dont il a entretenu nombre de personnes concernées par ce dossier.
L’ambassadeur égyptien a indiqué enfin que son pays «s’en tient au texte de l’agenda agricole qui réglemente les échanges entre le Liban et l’Egypte».