«Le mémorandum (de protestation) est inacceptable dans la forme et dans le contenu», a déclaré M. Boueiz.
«Ceux qui croient soulever la question en se fondant sur le droit international doivent approfondir leurs connaissances en cette matière. Ils sauront ainsi que ce droit reconnaît une immunité absolue pour les diplomates. Personnellement, je ne connais aucun jugement et aucune jurisprudences relatifs à des poursuites judiciaires contre des diplomates», a-t-il ajouté au terme d’un entretien avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri.
En réponse à une question, le chef de la diplomatie a précisé que le palais Bustros a transmis le matin aux autorités jordaniennes le point de vue libanais.
Rappelons que le chef du Cabinet royal jordanien, M. Aoun Khassawneh, avait convoqué mardi l’ambassadeur du Liban à Amman, M. William Habib, pour lui remettre un mémorandum de protestation contre la décision de la Chambre des mises en accusation de libérer les trois diplomates irakiens, impliqués dans l’assassinat à Beyrouth de Taleh Souheil.
Les diplomates ont été relâchés jeudi et leur expulsion doit intervenir dans les prochains jours.
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