A l’issue de sa rencontre avec M. Boueiz, qui a duré 75 minutes, l’ambassadeur américain a mis l’accent sur l’importance de l’accord sur Hébron. «Il s’agit là d’un développement extrêmement important à l’échelle régionale, a souligné M. Jones. Cet accord représente le premier pas effectué par le gouvernement israélien sur la voie de sa reconnaissance de l’accord d’Oslo. Il constitue en outre une reconnaissance, de la part des Israéliens, de la partie palestinienne comme partenaire dans le processus de paix».
En réponse à une question, l’ambassadeur US a d’autre part souligné qu’il n’avait transmis à M. Boueiz aucun message du nouveau secrétaire d’Etat américain, Mme Madeleine Albright. M. Jones a précisé que son entretien avec le chef de la diplomatie s’inscrit dans le cadre des réunions qu’il a déjà tenues au cours des derniers jours avec le président Elias Hraoui, le chef du Législatif Nabih Berry et le premier ministre Rafic Hariri en vue d’exposer aux dirigeants libanais les résultats des concertations qu’il a entreprises à Washington avec la nouvelle équipe au département d’Etat.
Interrogé sur une prochaine reprise des pourparlers de paix entre Israël, d’une part, et le Liban et la Syrie, d’autre part, M. Jones a estimé que ces deux volets seront relancés sous peu. «L’Administration américaine, a-t-il déclaré à ce sujet, déploiera tous les efforts nécessaires afin de réaliser des progrès au niveau des deux volets libanais et syrien. Je pense que des progrès seront enregistrés dans ce cadre», a-t-il conclu.
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