Répondant aux questions de ses convives, M. Hariri avait auparavant démenti les informations selon lesquelles Paris aurait négocié un retrait israélien du Liban-Sud et aurait proposé à Tel-Aviv de remplacer ses forces dans ce secteur.
Le chef du gouvernement a affirmé que le président français, M. Jacques Chirac, avait également démenti ces informations lorsqu’il l’avait interrogé à ce sujet durant sa dernière visite à Paris, en décembre dernier. «Cependant, au cas où la paix serait réalisée et où les Israéliens se retireraient du Golan et du Liban-Sud, Paris serait disposé à participer à une force internationale de paix qui se déploierait dans ces deux secteurs», a ajouté M. Hariri. Il a toutefois réaffirmé la position du Liban selon laquelle l’armée «seule maintiendra la sécurité au Liban-Sud». «Il n’est nul besoin de déployer des forces non libanaises dans cette région», a-t-il encore dit.
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