«Nous ne permettrons aucune opération (anti-israélienne) à partir du territoire sous contrôle de l’Autorité palestinienne», a affirmé le principal négociateur palestinien Mahmoud Abbas (Abou Mazen).
«Nous riposterons», a-t-il dit alors qu’il était interrogé sur les mesures que la direction palestinienne entendait prendre.
«Si quelqu’un tire des roquettes à partir de la mer, nous n’en sommes pas responsables. Mais si quelqu’un demande notre protection et perturbe le processus de paix, cela sera refusé», a-t-il ajouté.
«Que signifie jeter une bombe? Cela veut dire (pour les Palestiniens) le bouclage, la mise au chômage de 50.000 travailleurs et l’arrêt des importations et des exportations», a-t-il souligné.
«Nous ne sommes pas en charge de la sécurité d’Israël mais nous devons préserver notre propre sécurité et les intérêts de notre peuple. A l’opposition de prendre ses responsabilités», a-t-il précisé.
Abou Mazen a insisté sur le fait que l’accord de Hébron, signé la semaine dernière entre Israël et les Palestiniens, «a ouvert la voie à une étape qualitative» dans les futures négociations avec Israël.
«Nous devons maintenant négocier des autres problèmes comme la libération des prisonnières, le port, l’aéroport et le statut définitif», a-t-il dit.
Abou Mazen, qui effectue une visite à Moscou, a affirmé que le président palestinien Yasser Arafat doit se rendre dans la capitale russe à une date non précisée pour discuter du rôle russe dans le processus de paix.
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