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Actualités - CHRONOLOGIE

La route qui tue : la commission parlementaire des droits de l'homme préconise une série de solutions


A la suite de la multiplication des accidents de la route, la commission parlementaire du règlement intérieur et des droits de l’homme, s’est saisie du dossier de la circulation, dans le souci d’aider les autorités concernées à trouver une solution au problème de «la route qui tue».
La commission que préside le député Michel Moussa a tenu hier une réunion consacrée à cette affaire et a pris une série de résolutions devant en principe pousser les automobilistes à réfléchir deux fois avant de se laisser griser par la vitesse, et, par voie de conséquence, à limiter sensiblement le nombre des accidents de la route.
C’est que, pour les membres de la commission, la principale cause de ces accidents est l’excès de vitesse beaucoup plus que l’anarchie qui caractérise les travaux d’entretien ou de construction des routes.
La commission a ainsi préconsé l’installation d’instruments de contacts et de contrôle, notamment des radars, pour sévir contre les fous du volant. Elle a aussi proposé un alourdissement des sanctions imposées en cas d’excès de vitesse, de violation du Code de la route ou de conduite en état d’ébriété.
Toujours pour limiter les accidents de la route, la commission a également suggéré d’imposer un examen régulier des moteurs avant chaque paiement de la taxe mécanique et d’obliger tous les automobilistes à contracter une assurance contre tiers. Elle a également préconisé l’augmentation du nombre des agents de la circulation et la formation de ces derniers pour imposer le respect de la loi en même temps que le respect des citoyens.
Elle a trouvé que le service de la mécanique doit faire preuve d’une extrême sévérité avant de délivrer à quiconque un permis de conduire. Quant au Code de la route, il doit être enseigné sur les bancs des écoles.
En ce qui concerne l’état des routes, la commission a mis l’accent sur la nécessité d’installer des feux et des panneaux de signalisation. Les routes, dont elle a aussi préconisé la réhabilitation partout au Liban, doivent être parfaitement éclairées la nuit. La commission a appelé au respect du décret interdisant la construction des deux côtés de toute autoroute et à l’installation de passerelles pour piétons.
Dans l’absolu, on ne peut qu’applaudir à un tel projet au cas où il se concrétiserait. Car, il faut préciser que la mise en application de ces mesures butte sur un problème de taille: le financement. Il est peut-être encore prématuré d’évoquer ce problème d’autant plus que les idées susmentionnées doivent être soumises au ministère de l’Intérieur qui était représenté hier à la réunion par le président de la commission des affaires de la circulation, le brigadier Iskandar Ajjaka. Les ministres des Travaux publics et des Affaires rurales et municipales ont également assisté à la réunion aux côtés des députés Ahmed Soueid, Zaher el-Khatib et Khaled Daher.
A la suite de la multiplication des accidents de la route, la commission parlementaire du règlement intérieur et des droits de l’homme, s’est saisie du dossier de la circulation, dans le souci d’aider les autorités concernées à trouver une solution au problème de «la route qui tue».La commission que préside le député Michel Moussa a tenu hier une réunion consacrée à...