La visite d’inspection qui a eu lieu à 7h30 s’est déroulée dans la plus grande discrétion.
Interrogé un peu plus tard par l’agence d’information «Al-Markazia», M. Chéhayeb a déclaré que les carrières d’Abou Mizan avaient été fermées parce qu’elles ne respectaient pas les dispositions et les lois relatives à la protection de l’environnement. «Cette décision a été prise par le Conseil des ministres et elle ne peut être cassée que par le Conseil», a-t-il dit en réponse à une question sur une éventuelle réouverture de ce site.
Commentant les actions de protestations organisées récemment par des dizaines de personnes employées sur ces carrières et qui réclamaient la réouverture du site, M. Chéhayeb a déclaré: «Ces ouvriers adoptent le point de vue d’un homme politique bien connu. D’ailleurs, leur nombre a été gonflé par les médias».
Le «Comité des ouvriers d’Abou Mizan» a pour sa part fait paraître un communiqué estimant que «des considérations politiques se cachent derrière la fermeture des carrières». Le communiqué a, par ailleurs, critiqué le fait que «le gouvernement ait privé de leurs emplois des dizaines d’hommes et leurs familles».
Rappelons que les proches du député Rocheid el-Khazen, notamment son frère, ont des intérêts dans les carrières d’Abou Mizan.
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