C’est en ces termes que M. Mohsen Dalloul, ministre de la Défense, a commenté l’annonce faite par M. Nabih Berry à la fin de la semaine dernière de la mort du concept de la Troïka.
M. Dalloul, qui animait une rencontre populaire, samedi dernier, au village de Rafid-Rachaya (Békaa-ouest), n’a pas oublié le problème de la promotion au grade brigadier de certains des officiers de l’armée, promotion qui a suscité une tension entre le président du Conseil M. Rafic Hariri et le commandement de l’armée.
Le ministre de la Défense a nié être revenu sur sa décision autorisant la promotion des huit officiers dans leur ensemble, comme le prétendent certains «notamment M. Berry, homme de loi, président du plus important bloc parlementaire et législateur très pointilleux sur le respect des lois».
«Il n’est pas vrai que j’ai sacrifié le huitième officier dont le nom a provoqué la crise entre le commandement de l’armée et le président du Conseil, mais une fois que la crise a éclaté, j’ai préféré faire passer les noms des sept officiers qui ne posent pas problème, car ces derniers n’ont pas à payer le prix d’un litige qui ne les concerne pas et, ce faisant, j’ai permis à l’officier en question de préserver son droit en recourant au conseil d’Etat dont il ne faudrait pas anticiper le jugement», a expliqué M. Dalloul.
Le ministre de la Défense a demandé que cette question ne continue pas à alimenter les réactions émotives des uns et des autres, car «seule la loi doit régir un tel conflit loin de toute émotivité liée à tel pôle du pays ou à un tel autre».
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