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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sfeir : la justice pour tous les libanais

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a réaffirmé que la loi doit être «au-dessus de tous» et a déclaré que la justice doit être appliquée à tous les Libanais quelle que soit leur appartenance communautaire.
Prenant la parole devant ses visiteurs hier, le cardinal Sfeir a déclaré: «On ne peut nous satisfaire si, pour établir un équilibre, on juge deux personnes de communautés différentes. Nous demandons comme nous l’avons toujours fait, que la loi soit appliquée intégralement à tous ceux qui se rendent coupables de délits quelle que soit leur appartenance communautaire. Ne voyez-vous pas comme moi qu’il y a une grande différence entre le concept de la répression et celui de la sécurité? Nous demandons à l’Etat de juger les criminels et que la justice prenne son cours dans le respect de la procédure. Qui va réhabiliter ceux qui ont été arrêtés pendant plusieurs jours avant qu’ils n’apparaissent innocents. Nous ne parlons pas uniquement des chrétiens, mais de tous ceux qui visitent le patriarcat quelle que soit leur confession».
Mgr Sfeir a par ailleurs reçu M. Ahmed Hbous, député du Liban-Nord, qui a déclaré que «les maronites sont le pilier de ce pays». «La vie libanaise est un folklore, a-t-il dit. Et les maronites ont un rôle important dans ce pays multicommunautaire».
M. Hbous a déclaré rejoindre le patriarche dans ses appels répétés concernant la liberté, le respect des lois, l’édification des institutions et la non-ingérence des politiciens dans l’administration.
Mgr Sfeir a ensuite reçu M. Abdallah Zakhem puis une délégation du Conseil national libanais conduite par M. Youssef Saadallah Khoury et composée de MM. Oubad Zouein, Hikmat Dib et Georges Haddad.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a réaffirmé que la loi doit être «au-dessus de tous» et a déclaré que la justice doit être appliquée à tous les Libanais quelle que soit leur appartenance communautaire.Prenant la parole devant ses visiteurs hier, le cardinal Sfeir a déclaré: «On ne peut nous satisfaire si, pour établir un équilibre, on juge deux personnes de...